TECHNIP remporte un contrat aux Etats-Unis

27/08/2013 - 09:18 - Option Finance

(AOF) - Technip a annoncé après la clôture de Wall Street avoir remporté un contrat d'ingénierie d'avant-projet détaillé (FEED) auprès de Trunkline LNG Export, joint venture détenue par Energy Transfer Equity et Energy Transfer Partners. Il concerne le projet d'expansion d'un terminal d'import de gaz naturel liquéfié (GNL) existant, situé à Lake Charles (Louisiane). Le montant de ce contrat n'a pas été précisé. Ce projet d'expansion comprend une unité de liquéfaction de gaz naturel, d'une capacité totale d'export d'environ 15 millions de tonnes par an, afin qu'une partie des ressources additionnelles en gaz naturel produit à partir des champs de gaz de schiste aux Etats-Unis puisse être exportée vers les marchés internationaux. Le centre opérationnel de Technip à Houston (Texas) réalisera le contrat avec l'aide de son centre de Paris (France). Il devrait s'achever au premier semestre 2014. David Dickson, Senior Vice President de Technip pour la Région Amérique du Nord, a déclaré : " L'ajout de capacités de liquéfaction à l'infrastructure existante permettra de passer de la regazification à la liquéfaction en fonction du marché mondial du GNL. Ce contrat est le premier FEED pour un projet de liquéfaction de GNL remporté par Technip aux Etats-Unis. Il témoigne de la confiance que BG Group et ses partenaires accordent à notre savoir-faire pour les accompagner sur des projets onshore, après avoir travaillé avec eux sur des contrats subsea et offshore."

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'ingénierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, présent sur tous les segments porteurs de la chaîne pétrolière, sous-marin (51 % de l'activité) et plates-formes en mer et infrastructures sur terre (49 %) ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les Amériques (32 %), l'Europe-Russie-Asie centrale (29 %), l'Asie-Pacifique (16 %),le Moyen-Orient (14 %) et l'Afrique. - Environnement sectoriel porté par une forte dynamique d'investissement, les dépenses d'exploration & production (E&P) augmentant de 10 à 15 % en raison de l'obligation pour les producteurs pétroliers de compenser le déclin naturel des champs matures et de trouver de nouvelles réserves ; - Politique de proximité et offre à " contenu local " avec des implantations historiques au Brésil et en Angola et des développements au Mexique ; - Très fortes positions dans le segment sous-marin avec une offre totalement intégrée, le groupe étant numéro un mondial des pipelines souples ; - Niveau de carnet de commandes, une fois et demi égal au chiffre d'affaires, conférant une visibilité au-delà de 2014 ; - Capacité à imposer ses prix ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Fortes exigences des investisseurs sur les perspectives de croissance : sanction à la moindre déception ; - Interrogations sur la rentabilité future des contrats long terme et sur le maintien de la marge opérationnelle ; - Concurrence sur le marché de l'onshore, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Absence de taille critique dans la construction offshore.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du prix de baril de pétrole et au dollar ; - Sensibilité du cours à l'obtention des " gros contrats " (de plus de 200 MEUR de chiffre d'affaires) ; - Obtention ou non du contrat avec Shell dans l'offshore profond mexicain, sur le champ Stones ; - Intérêt spéculatif limité dans un secteur en concentration, l'actionnariat bien que fragmenté contenant le FSI (5,2 %), l'IFP (2,5 %) et le Trésor français (2 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/