JOY GLOBAL : résultats meilleurs que prévu mais chute des commandes

28/08/2013 - 14:38 - Option Finance

(AOF) - Le fabricant d'équipements miniers Joy Global a dévoilé des résultats meilleurs que prévu, mais aussi des commandes en net repli. Au troisième trimestre, clos fin juillet, le groupe a réalisé un bénéfice net de 183,18 millions de dollars, soit 1,71 dollar par action, à comparer avec 193,5 millions de dollars, ou 1,81 dollar par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 1,70 dollars, dépassant ainsi de 33 cents le consensus Reuters. Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 4,9% à 1,32 milliard de dollars. Wall Street visait 1,18 milliard. Les commandes, un indicateur des ventes futures, ont pour leur part chuté de 36% à 695 millions de dollars. Ce qui n'a pas empêché le fabricant d'équipements miniers de confirmer son objectif annuel d'un bénéfice par action, éléments exceptionnels, compris entre 5,75 dollars et 5,95 dollars et d'un chiffre d'affaires situé entre 4,9 et 5 milliards de dollars. En parallèle, Joy Global a annoncé que son conseil d'administration a autorisé jusqu'à un milliard de dollars de rachats d'actions sur les 36 prochains mois.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/