Cardif (BNP PARIBAS) s'implante en Bulgarie et en Roumanie

20/12/2006 - 16:11 - Option Finance

(AOF) - La filiale d'assurance-vie de BNP Paribas Assurance, Cardif, vient de recevoir l'autorisation des régulateurs bulgare et roumain pour créer deux nouvelles compagnies. L'activité débutera début février 2007. Pour démarrer, Cardif commercialisera des produits d'assurance des emprunteurs et prévoyance individuelle en partenariat avec des banques et institutions financières. Le groupe mise sur le fort potentiel de développement économique de la Bulgarie. La croissance moyenne anticipée, sur les 6 prochaines années, en Bulgarie pour le crédit aux ménages est de 16%. La Roumanie est le second marché d'Europe Centrale. Cardif est déjà implantée dans les pays d'Europe Centrale depuis 1996. Elle y est numéro un en assurance des emprunteurs. Le groupe est aujourd'hui présent en Pologne, en République Tchèque, en Slovaquie et en Hongrie. (AOF)

EN SAVOIR PLUS

ACTIVITE DE LA SOCIETE

Présent dans plus de 85 pays, BNP Paribas compte 95 000 collaborateurs, dont 70 000 en Europe. Elle exerce son activité dans trois grands domaines : la banque de financement et d'investissement, la banque de détail qui est la première activité du groupe, et enfin la banque privée, la gestion d'actifs et les assurances. Début février 2006, BNP Paribas a annoncé son intention de racheter la sixième banque italienne, Banca Nazionale del Lavoro (BNL). Elle devrait en prendre le contrôle total d'ici à juin 2006 dans le cadre d'une offre amicale de près de 9 milliards d'euros. BNP Paribas sera ainsi au coude-à-coude avec l'espagnol Santander pour le titre de premier groupe de la zone euro.

FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR

Les points forts de la valeur

- BNP Paribas présente une allocation de fonds propres rélativement équilibrée et diversifiée. - Les pôles de banque de financement et d'investissement et la gestion d'actifs, qui représenteront - BNL compris - 41 % de l'activité, restent à une place tout à fait satisfaisante dans les revenus du groupe : leur croissance organique est beaucoup plus rapide que celle de la banque de détail. - Les services financiers et à la banque de détail à l'international sont devenus le principal moteur de croissance des revenus du groupe et le deuxième contributeur au résultat derrière la Banque de Financement et d'Investissement. - Le niveau des risques est toujours très bas et la direction n'attend pas de changement dans un proche avenir. - Le groupe procède à des acquisitions ciblées afin de développer sa plate-forme de banque de détail aux Etats-Unis. - BNP Paribas est le leader européen du crédit à la consommation, une activité très rentable. - Le groupe maîtrise bien ses coûts.

Les points faibles de la valeur

- La valeur peut souffrir de la dégradation de l'économie française qui augmente le risque de défaut de crédit de la part des entreprises à qui la banque prête de l'argent. Le groupe ne réalise toutefois plus que 20 % de ses bénéfices dans la banque de détail en France. - Certains analystes estiment que le titre a pu pâtir de craintes quant à l'utilisation des capitaux excédentaires du groupe, d'un niveau élevé, et d'interrogations quant à la croissance externe du groupe bancaire. Il semble toutefois que l'annonce du rachat de BNL ait été plutôt bien accueillie.

COMMENT SUIVRE LA VALEUR

- BNP Paribas est une valeur financière. Elle est donc sensible à l'évolution des taux d'intérêts. Les décisions de la Réserve Fédérale américaine et de la Banque Centrale Européenne dans ce domaine sont à observer avec attention. Le titre est également sensible à l'évolution des Bourses mondiales, qui influe sur la branche banque privée et la gestion d'actifs, ainsi que sur celle de la division banque de financement et d'investissement du groupe, mais également sur les investissements en actions qu'il réalise. Enfin, au titre de son activité de banque de détail, BNP Paribas est sensible à la fois au niveau d'épargne et au niveau de consommation des ménages. Le niveau de ses provisions pour créances douteuses ou risque bancaire est aussi fortement surveillé par les investisseurs. - En 2006, la priorité ira à l'intégration de la banque italienne BNL. La politique d'acquisition sera " plus ciblée ".