(AOF) - NRJ Group a dévoilé un résultat net part du groupe de 10,2 millions d'euros au premier semestre, en repli de 39,3% sur un an, et un résultat opérationnel courant hors échanges dissimilaires de 19 millions d'euros, en retrait de 29,1%. Cette forte baisse des résultats du groupe de médias s'explique notamment par les pertes liées au développement de la chaîne de télévision Cherie 25. Le chiffre d'affaires hors échanges dissimilaires a en revanche atteint 211,3 millions d'euros, en progression de 12,6%. Le principal pôle du groupe (Médias Musicaux et Evénementiel), qui regroupe principalement ses activités de radios, a enregistré une hausse de 11,8% de son résultat opérationnel courant hors échanges dissimilaires à 22,7 millions d'euros. L'activité télévision a, elle, enregistré une perte opérationnelle courante de 17,7 millions d'euros, à comparer avec une perte de 2,1 millions d'euros un an plus tôt. Le pôle Activités Internationales a de son côté enregistré une hausse de 136% de son résultat opérationnel courant à 5,2 millions d'euros. Il a par ailleurs été multiplié par 4 à 3,2 millions d'euros au niveau du pôle Spectacles et Autres Productions. Enfin, le pôle Diffusion du Groupe a vu son résultat opérationnel courant grimper de 12,3% à 7,3 millions d'euros. A propos de ses perspectives, NRJ Group indique avoir enregistré à date une progression de ses recettes publicitaires en France sur la période juillet-août par rapport à la même période l'an dernier.
Communication - Medias
La diffusion des quotidiens nationaux a été stable l'an passé. Si la diffusion en France a reculé de 5% en décembre, suite aux mouvements sociaux à répétition qui ont touché la distribution, sur l'ensemble de l'année le constat est meilleur. Les quotidiens nationaux d'information (hors éditions du dimanche et Le Parisien, classé dans les quotidiens régionaux) sont parvenus à stabiliser leurs ventes, à un peu plus de 1,4 million d'exemplaires en moyenne par jour. En 2011, leurs ventes avaient reculé de 1,4%. Cette tendance peut s'expliquer par les élections présidentielles et législatives ainsi que par une actualité internationale mouvementée. A l'issue de trois mois de négociations, les éditeurs de presse et Google ont réussi à trouver un accord. Un fonds de 60 millions d'euros, qui sera abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. De plus, comme cela a été décidé précédemment avec la presse belge, le géant d'Internet va aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences, grâce à un recours préférentiel à ses instruments commerciaux (AdSense, AdMob, AdExchange). FTB/ACT/