(AOF) - Bongrain a fait état d'un résultat net part du groupe de 24,4 millions d'euros au premier semestre, contre 36,5 millions d'euros un an plus tôt. Le spécialiste de la transformation de lait explique cette baisse principalement par l'augmentation des impôts et des provisions pour litiges et dépréciations d'actifs en Europe centrale et orientale. Le résultat opérationnel courant a, lui, progressé de 12% à 89,3 millions d'euros. "La croissance du résultat opérationnel courant s'appuie sur l'amélioration des marges des Autres Produits Laitiers et sur une bonne résistance des Produits Fromagers", a précisé Bongrain. La marge opérationnelle courante a atteint 4,4% au premier semestre 2013, contre 4% sur les 6 premiers mois de 2012. Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 3,5% à 2,084 milliards d'euros et la croissance organique s'est élevée à 4,4%. A propos de ses perspectives, Bongrain a indiqué que l'accroissement du prix du lait prévu au second semestre devra être répercuté dans les prix de vente afin de préserver les "capacités d'animation des marques".
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/