(AOF / Funds) - "Aussi tragiques qu'ils aient été jusqu'ici, les développements de la guerre civile en Syrie n'ont pas eu d'impact sur les marchés financiers", souligne BNP Paribas Investment Partners dans son Point Hebdomadaire sur la stratégie daté du 30 août. Les choses ont changé au cours de la semaine dernière en raison de l'usage présumé d'armes chimiques ayant conduit à la possibilité d'une intervention dirigée par les États-Unis. Ces déclarations ont "jeté un froid sur les places financières", a noté le gérant, auquel il n'a pas échappé que les actions et les taux obligataires ont reculé, tandis que les cours du pétrole et de l'or ont augmenté. Le gérant estime néanmoins que ce conflit ne pose pas de risques significatifs pour les marchés financiers mondiaux, et ce même si les États-Unis (et leurs alliés) décidaient d'intervenir. La Syrie n'est en effet pas un grand producteur de pétrole et les capacités de production disponibles sont importantes. "Cela étant, les troubles au Moyen-Orient peuvent toujours provoquer des remous, en raison notamment des incertitudes qui entourent les perspectives de croissance et la politique monétaire", alerte BNP Paribas IP. AUT/MAF