SECHE ENVIRONNEMENT : repli de 10% du résultat net semestriel

02/09/2013 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - Séché Environnement a réalisé au premier semestre 2013 un résultat net en repli de 10% à 5,6 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a reculé de 20,2% à 15,8 millions. L'EBE s'est contracté de 9,4% à 37,7 millions, pénalisé par des effets mix encore significatifs, le poids de facteurs non récurrents comme le décalage constaté dans la montée en puissance de l'incinérateur de Strasbourg-Sénerval, la suspension de l'activité en Hongrie ou la pluviométrie exceptionnelle du printemps. Le chiffre d'affaires a, lui, progressé de 8,2% à périmètre comparable. Évoquant ses perspectives, Séché Environnement compte bénéficier dans les prochains mois et en 2014 d'éléments favorables, tels que la montée en puissance de certaines installations, comme l'incinérateur de Strasbourg- Sénerval, et de ses métiers de plate-forme. Dès lors, Séché Environnement anticipe une amélioration très progressive de sa rentabilité opérationnelle à partir du second semestre 2013. Par ailleurs, en matière d'investissements concessifs, les exercices 2013 et 2014 constitueront une phase d'investissements importants. Au titre de l'exercice en cours, le groupe prévoit un programme de 30 millions d'euros d'investissements concessifs (pour des investissements totaux de l'ordre de 65 millions). En 2014, les investissements concessifs seront ramenés à 25 millions environ pour disparaître en 2015, tandis que sur la période, le groupe maintiendra ses investissements en propre à leur niveau normatif. L'amélioration de la rentabilité opérationnelle, alliée au retour à un niveau de Capex normatif, doit permettre Séché Environnement de reprendre la voie du désendettement à compter de 2015 pour viser un levier financier (leverage) autour de 2,5 fois l'EBE en 2016.

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Les grands énergéticiens européens sont contraints de revoir leurs ambitions. GDF Suez a ainsi revu à la baisse de 15% son bénéfice net (hors exceptionnel) attendu pour 2013 et 2014. Il a annoncé un vaste plan d'économies et de désendettement et une accélération de son développement dans les pays émergents. Un ensemble de facteurs pénalisent ces acteurs. A la crise économique en Europe s'ajoutent les mesures d'économies d'énergie. La baisse de la consommation de gaz devrait se poursuivre car une directive européenne sur l'efficacité énergétique oblige les opérateurs à réduire la consommation de leurs clients de 1,5% dès 2014. Autre menace : grâce à la révolution des gaz de schiste, les Etats-Unis sont désormais producteurs de gaz à bas prix. Face à une pression réglementaire et fiscale qui ne cesse de s'accroître, les intervenants ont choisi de réduire leurs investissements et de céder des actifs. FTB/ACT/