LATECOERE décroche un contrat d'un milliard de dollars avec le brésilien Embraer

03/09/2013 - 08:15 - Option Finance

(AOF) - Latécoère a annoncé hier après la clôture de la bourse avoir décroché un contrat avec le groupe Embraer. L'équipementier aéronautique français développera et produira pour l'avionneur brésilien l'ensemble des portes de ses avions E-Jet E2. " Cet ensemble de portes comprend les portes passagers et services, les portes cargo des versions E175-E2, E190-E2 et E195-E2 ainsi que les portes issue de secours sur voilure pour les versions E190-E2 et E195-E2 ", précise Latécoère dans son communiqué. Le contrat est estimé à 1 milliard de dollars environ " sur toute la durée du programme ". Bertrand Parmentier, Président du Directoire et Eric Gillard, Directeur des opérations du groupe Latécoère ont déclaré : " Nous sommes très heureux qu'Embraer nous renouvelle sa confiance et conforte la position du groupe Latécoère comme un des principaux industriels capables de développer des portes d'avions de nouvelle génération. Le programme E-Jet actuel est un véritable succès et nous sommes très confiants que la version E2 rencontrera la même réussite ". Embrear est un constructeur brésilien d'avions de petit gabarit, destinés à l'aviation civile régionale, ainsi qu'aux particuliers ou professionnels agricoles.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Aéronautique - Défense

Les équipementiers français pourraient sérieusement pâtir des incidents survenus avec le Boeing 787 Dreamliner. Safran, Thales et Zodiac commercialisent chacun pour plusieurs millions de dollars d'équipements par appareil. Ainsi Safran fournit, entre autres, les freins électriques et le train d'atterrissage, ainsi qu'une partie du réseau électrique. Zodiac fournit, lui, le convertisseur de puissance du système électrique ainsi que de nombreux autres équipements tels que cadres de hublot et fauteuils. Quant à Thales, c'est celui qui est le plus en mauvaise posture car certains de ses équipements semblent être impliqués dans deux des incidents survenus, notamment le feu électrique. Quant à Airbus il risque également de subir le contrecoup : la mise en service de son nouveau long-courrier, l'A350, pourrait être retardée si la procédure de certification des nouveaux avions est désormais rallongée. FTB/ACT/