CGG annonce la clôture de l'acquisition des activités Airborne

03/09/2013 - 12:45 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé la clôture de l'acquisition des activités Airborne (géophysique aéroportée) de Fugro suite à l'obtention des principales autorisations administratives nécessaires. Certaines actions administratives sont encore en cours, mais n'ont aucun impact sur la continuité des opérations et devraient être finalisées très prochainement, a précisé le groupe pétrolier spécialisé dans les études sismiques. L'acquisition des activités de géophysique aéroportée marque ainsi l'étape finale de l'acquisition et de l'intégration au sein de CGG de la division Géoscience de Fugro. Cette transaction a permis à l'entreprise d'améliorer de manière significative son offre intégrée dans le domaine des géosciences et d'accéder à de nouveaux marchés tels que la gravimétrie marine, l'électromagnétisme, la gestion de données, l'expertise géologique et maintenant la géophysique aéroportée. "La géophysique aéroportée est un ajout précieux à notre portefeuille d'activités et nous accueillons très chaleureusement les nouveaux collaborateurs qui nous rejoignent au sein de CGG. Notre présence sur le marché des géosciences couvre désormais les airs aussi bien que les terres et les océans. Notre offre complète et unique de services et d'équipements permettra à nos clients de relever les défis les plus complexes", s'est félicité Jean-Georges Malcor, Directeur Général du groupe. CGG a réalisé un résultat net de 35,7 millions de dollars au deuxième trimestre 2013, en hausse de 4%. L'Ebit groupe est, lui, ressorti à 117 millions de dollars, soit une progression de 21,8%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé - 93 % - de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Finalisation de l'intégration des actifs Geoscience de Fugro, spécialisés dans le traitement et la géologie ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 25 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Obtention de contrats dans l'offshore brésilien et bengali ; - Redressement de la rentabilité de la division Services et mise en place de synergies avec les actifs de Fugro Geoscience ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/