Motorola Mobility débouté de sa plainte contre MICROSOFT

05/09/2013 - 14:50 - Option Finance

(AOF) - C'est un véritable camouflet que vient d'essuyer Motorola Mobility, filiale de Google, qui avait engagé des poursuites judiciaires contre Microsoft, accusant le géant américain de violations de 2 brevets liés au wi-fi et au format H.264. La Cour de justice a en effet considéré que les brevets en question constituaient des standards essentiels au fonctionnement d'une grande majorité de produits et ne valaient pas les 4 milliards de dollars de dédommagements réclamés par le plaignant. Elle a en outre estimé que Motorola abusait injustement de leur détention. Last but not least, la Cour a jugé que le groupe, racheté par Google en août 2011, a tout entrepris pour faire échouer les négociations permettant d'aboutir à une licence avec Microsoft pour l'utilisation desdits brevets. Au bout du compte, Motorola ne percevra aucune indemnité et devra même verser 14 millions de dollars de dommages et intérêts au groupe dirigé par Steve Ballmer (qui, pour rappel, quittera son pote en août 2014 au plus tard). "C'est une victoire importante pour tous ceux qui souhaitent que leurs produits soient accessibles et fonctionnent avec les autres dispositifs du marché ", a commenté Microsoft une fois le verdict connu. Motorola Mobility va toutefois faire appel de cette décision.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

L'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet) a émis des propositions pour structurer une filière française dédiée au nouveau marché du " big data ", qui consiste à stocker et à exploiter des quantités massives de données informatiques en circulation. L'Afdel requiert l'aide de l'Etat sous la forme d'un fonds de 300 millions d'euros, financé à parité par le secteur-public et des investisseurs privés. L'objectif est qu'une centaine de start-ups spécialisées soient opérationnelles d'ici à 2018. Leur valeur ajoutée résiderait dans l'exploitation d'une masse de données et des applications qui en découlent. Cela pourrait induire une création de valeur pour l'industrie informatique de 2,6 milliards d'euros d'ici à 2018. FTB/ACT/