NEOPOST : un chiffre d'affaires porté par le segment Communication & Shipping Solutions

06/09/2013 - 08:51 - Option Finance

(AOF) - Neopost a publié un chiffre d'affaires en hausse au titre de son deuxième trimestre d'exercice clos le 31 juillet. Les ventes du premier fournisseur européen et deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier ont progressé de 3,4% à données publiées, à 269,4 millions d'euros. A taux de change constant, le chiffre d'affaires s'est apprécié de 6,6%. La croissance organique ressort à 3%. Sur l'ensemble du premier semestre, le chiffre d'affaires atteint 533,7 millions d'euros, en hausse de 4,9% (+2,5% en croissance organique). " Nous avons réalisé un bon deuxième trimestre ", a estimé Denis Thiery, PDG de Neopost. " La performance des activités Mail solutions s'est sensiblement améliorée tandis que les activités Communication & Shipping Solutions ont poursuivi leur forte progression. Sur un plan géographique, la hausse de notre chiffre d'affaires s'est accélérée en Amérique du Nord, nous avons renoué avec la croissance en France et la dynamique reste très positive en Asie-Pacifique. " En termes de métiers, le segment Communication & Shipping Solutions à enregistré une forte hausse et endosse toute la responsabilité de la croissance du chiffre d'affaires. Il progresse de 54% à 44,8 millions d'euros au deuxième trimestre (+21,4% en croissance organique), et de 68% à 87,1 millions d'euros sur le premier semestre (+22,6% en croissance organique). En revanche, le coeur de métier de Neopost recule. Le chiffre d'affaires du segment Mail Solutions cède ainsi 3% au premier trimestre (-0,1% en croissance organique) à 224,6 millions. Su le semestre, il abandonne 2,2% (-0,7% en organique) à 446,6 millions. Il a cependant réduit sa décroissance par rapport aux trimestres précédents. En termes de perspectives, Neopost a renouvelé les précédentes prévisions, soit une croissance de son chiffre d'affaires 2013 d'au moins 5%, hors effets de change, soit une croissance organique d'au moins 2,7%. Au sein du segment Communication & Shipping Solution, le groupe a réaffirmé tabler sur une marge opérationnelle courante hors charges liées aux acquisitions supérieure à 25% pour l'activité Neopost Integrated Operations (filiales de Neopost élaborant, produisant et distribuant les produits et services Neopost) et supérieure à 12% pour la division CSS Dedicated Units (filiales dédiées à ces activités : GMC Software Technology, Human Inference, Neopost ID, Satori Software).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Deuxième mondial des machines de traitement du courrier avec 24 % du marché, et numéro un de la mise sous pli en entreprise, avec 60 % du marché ; - Marché duopolistique avec l'américain Pitney Bowes : fortes barrières à l'entrée et pricing power compensant partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - Gains réguliers de parts de marché sur Pitney Bowes ; - Libéralisation du marché postal européen depuis le 1er janvier 2011 ; - Revenus récurrents sur près de 70 % du chiffre d'affaires ; - Réussite du plan d'optimisation des structures lancé en 2011 aux Etats-Unis et en Europe, dont les synergies de coûts sont attendues pour l'année en cours ; - Stratégie fondée sur la croissance externe, notamment en Asie-Pacifique, et sur la diversification dans les services de communication hors courrier des entreprises " shipping solutions " où le groupe possède une expertise solide en traçabilité ; - Structure financière saine et rendement élevé, avec un taux de distribution proche de 80 %.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité du volume du courrier aux restrictions des budgets de communication des entreprises (reports d'achats d'équipements postaux) et aux changements de tarifs postaux ; - Faiblesse de la croissance interne en raison de la maturité des principaux marchés ; - Repli de l'activité en France et pressions sur les prix au Royaume-Uni ; - Faibles positions dans les pays émergents (39 % des ventes en Amérique du Nord, 22 % en France, 12 % au Royaume-Uni, 7 % en Allemagne et 20 % dans le reste du monde) ; - A court terme, mise sous pression de la rentabilité par la stratégie de croissance externe.

Comment suivre la valeur

- Ex-valeur de croissance, désormais étiquetée " value stock " et de rendement ; - Sensibilité à la parité euro/dollar et à la conjoncture outre-Atlantique ; - Arrivée à renouvellement d'une partie importante des contrats américains de courrier et lancement de la nouvelle gamme IN de machines à affranchir ; - Réalisation de l'objectif de hausse de 5 % au moins du chiffre d'affaires 2013, tirée par l'activité " shipping solutions " ; - Elargissement de l'offre de services aux PME - Versement en deux fois - janvier et juillet- du dividende ; - Capital éclaté.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/