(AOF / Funds) - Les pays émergents et plus particulièrement leurs dettes et devises sont les principales victimes collatérales du retour à une politique monétaire américaine moins expansionniste. Est-ce le moment de renforcer les positions ? C'est sans doute un peu tôt, estime La Française AM dans sa Lettre mensuelle de septembre. Les pays les plus malmenés cet été - Inde, Turquie, Afrique du sud, Brésil etc. - ont en effet des déficits extérieurs importants et voient le flux des capitaux externes indispensables à leur financement se tarir brutalement. De même, leurs taux de change s'effondrent et leurs rendements s'envolent, au risque d'une véritable crise de balance des paiements et d'une récession due à la détérioration des termes de l'échange. C'est de l'avis du gérant le principal point de vigilance de cette rentrée sachant que les flux internationaux restent, à ce stade, adverses et importants en volume et que les mesures prises par les autorités monétaires des pays concernés (hausses de taux, politiques de change) pourraient perturber une dynamique économique mondiale en amélioration. AUT/MAF