BNP Paribas IP décèle des améliorations en zone euro

10/09/2013 - 13:01 - Option Finance

(AOF / Funds) - L'indice PMI manufacturier définitif de la zone euro est ressorti légèrement plus élevé que l'estimation flash et les données propres aux différents pays ont été encourageantes, observe BNP Paribas IP. Actuellement, parmi les économies les plus importantes de la zone euro, le secteur industriel néerlandais est celui qui enregistre le rythme de croissance le plus rapide. Selon le gérant, il convient toutefois de rester prudent car cette évolution fait suite à des replis sur chacun des mois du premier semestre. Aux Pays-Bas détaille BNP Paribas IP, les prix de l'immobilier continuent de fléchir et le gouvernement est en passe d'instaurer de nouvelles mesures d'austérité. Néanmoins poursuit le gestionnaire, la hausse de l'indice PMI et d'autres indicateurs de la confiance des producteurs est de bon augure, puisqu'elle indique un redressement de cette économie du coeur de la zone euro. Les indices PMI de l'Italie et de l'Espagne se sont également améliorés. L'indice de sentiment économique (ESI) a progressé pour le quatrième mois consécutif et a également signé sa plus forte hausse mensuelle depuis août 2009. L'amélioration a été généralisée, puisqu'elle a concerné les pays du centre comme ceux de la périphérie de la zone euro. Par ailleurs ajoute BNP Paribas IP, la croissance du crédit s'améliore, mais reste faible. Les dépôts bancaires suivent une tendance haussière dans les pays du centre et de la périphérie. Les taux des prêts demeurent plus élevés dans les pays périphériques, mais l'écart avec les pays du noyau dur s'est resserré. Les conditions d'octroi de crédit aux ménages et aux entreprises font l'objet d'un moindre durcissement. Le cycle du crédit suit généralement le cycle économique avec un décalage et, du fait de l'ampleur des liquidités des entreprises, une reprise " sans crédit " est possible, souligne le gérant. Sachant que plusieurs banques se trouvent confrontées à de nouvelles réglementations et exigences de fonds propres, une offre relativement restreinte de crédit pourrait encore freiner la croissance. AUT/MAF