MONSIEUR BRICOLAGE : forte baisse du résultat net part du groupe au premier semestre

10/09/2013 - 18:01 - Option Finance

(AOF) - Monsieur Bricolage a fait état d'un résultat net part du groupe de 1 million d'euros au premier semestre, soit 0,4% du chiffre d'affaires, contre 7,5 millions et 2,6% du chiffre d'affaires un an plus tôt. Le résultat opérationnel du groupe est, lui, ressorti à 8,9 millions d'euros, à comparer à 17,1 millions, tandis que le chiffre d'affaires consolidé a atteint 276,9 millions, contre 287,8 millions au premier semestre 2012. La division Commerces a creusé sa perte à 12,3 millions d'euros, soit 9,5 millions de plus qu'il y a un an. A l'inverse, la division Services aux Réseaux a généré un bénéfice de 21,2 millions d'euros, contre 20,2 millions au terme des 6 premiers mois de 2012. La première a pâti de la restructuration des Magasins Intégrés, en dépit des économies réalisées sur l'ensemble des charges et des plus-values dégagées sur cession (de l'ordre de 2 millions d'euros). Le plan d'économies dont a fait l'objet la seconde (+0,9 million d'euros), la cession de l'ancien entrepôt de Cahors (Lot) (+0,6 million) et le décalage des charges publicitaires (+1,3 million) lui ont en revanche permis de s'illustrer favorablement. Autre donnée encourageante, alors que l'activité est " en nette amélioration " depuis l'été : l'endettement net du groupe s'est replié de 30,6 millions d'euros sur un an au 30 juin pour s'établir à 126 millions. Concernant ses perspectives, Monsieur Bricolage a notamment indiqué que le développement des réseaux se concrétisera par 3 nouvelles ouvertures d'ici le terme de l'exercice en cours. Les efforts de gestion seront par ailleurs poursuivis aussi bien au niveau de la Centrale (plan d'économies porté à 1,3 million d'euros) que des Magasins Intégrés.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/