(AOF) - Groupe Crit a réalisé au premier semestre 2013 un résultat net multiplié par 2,4 à 16,4 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant est quant à lui ressorti à 26,2 millions d'euros, en hausse de 48,1%. Il intègre l'impact du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Sur le pôle travail temporaire et recrutement, le résultat opérationnel courant s'est établi à 24,6 millions d'euros, en progression de 56,6%. Grâce à cette augmentation, la marge opérationnelle courante s'est établie à 4,1% du chiffre d'affaires, contre 2,6% au premier semestre 2012. A l'International, le résultat opérationnel courant a été multiplié par près de trois à 6,6 millions. En France, le résultat opérationnel courant a de son côté affiché une hausse de 35,4%, atteignant 18,1 millions d'euros contre 13,3 millions au premier semestre 2012. Le pôle Multiservices a généré un résultat opérationnel courant de 1,6 million. Le chiffre d'affaires est par ailleurs ressorti à 725,6 millions d'euros, en repli de 1,4%. Cette bonne résistance s'explique par la croissance enregistrée au second trimestre. Le pôle Travail temporaire et recrutement (83% des ventes) a généré un chiffre d'affaires de 599,6 millions d'euros, en recul de 1,8%. Celui du pôle Multiservices s'est établi à 135,9 millions d'euros, contre 134,5 millions au premier semestre 2012. Les activités aéroportuaires, qui concentrent près de 75% du chiffre d'affaires du pôle, ont enfin crû de près de 2% à 99,3 millions d'euros. Concernant ses perspectives, Groupe Crit a décelé des signes d'amélioration en France. Le groupe a en particulier confirmé son objectif de croissance annuelle supérieure à 15% sur ses activités aéroportuaires internationales.
Services aux entreprises
Subissant la contraction de l'activité économique et le durcissement de la concurrence, les grands groupes de travail temporaire ont affiché une dégradation de leurs performances l'an passé. Adecco a vu son chiffre d'affaires baisser de 3% à 20,53 milliards d'euros et ses bénéfices nets chuter de 27% à 377 millions d'euros. Le leader mondial du travail temporaire a dû affronter une diminution du nombre de travailleurs temporaires en mission (-11,5%). Ce sont essentiellement les mauvais résultats de sa filiale française, qui représente quasiment le quart de son activité, qui expliquent le recul de ses indicateurs. Synergie a pu maintenir son activité en 2012 (à 1,44 milliard d'euros) grâce à une solide présence à 'international. Ses revenus hors de France représentent 43% de son activité. Toutefois, en dépit d'un renforcement de la maîtrise de ses coûts, le résultat opérationnel a été ramené de 48,2 millions d'euros en 2011 à 40,4 millions en 2012. Quant à Randstad, numéro deux mondial de l'intérim, son bénéfice net a chuté de 79% à 36,7 millions d'euros. Néanmoins, porté par les acquisitions aux Etats-Unis, le chiffre d'affaires s'est développé de 5% à 17,1 milliards d'euros. FTB/ACT/