PUBLIC SYSTEME HOPSCOTCH en recul au premier semestre

12/09/2013 - 11:55 - Option Finance

(AOF) - Public Système Hopscotch (PSH) a enregistré un recul de son activité de 8,4% avec une marge brute de 27,7 millions d'euros au titre de son premier semestre d'activité, clos le 30 juin. Le troisième groupe de communication français a par ailleurs fait état d'un chiffre d'affaires de 75,38 millions d'euros, contre 82,78 millions un an plus tôt. Le bénéfice net part du groupe a, lui, diminué de 76,8% à 418 000 euros, essentiellement en raison d'activités événementielles plus exposées à la conjoncture. La solide base de comparaison au premier semestre 2012 a en outre davantage grevé le ratio. Certaines activités comme les Relations Publiques (RP) ont également régressé, mais dans une moindre proportion. Le groupe se félicite cependant d'un résultat opérationnel toujours positif, à 1,3 million d'euros. Des économies de charges notamment salariales ont été réalisées et l'effort d'investissement à l'international a été maintenu, souligne PSH. En termes de perspectives, "la visibilité sur le second semestre est encore insuffisante pour élaborer une prévision en fin d'année. Le groupe espère cependant réaliser un volume d'activité comparable au premier semestre et plus proche du volume d'activité enregistré au second semestre 2012. L'exploitation devrait donc rester également bénéficiaire sur cette période, d'autant que les charges continueront à baisser", a-t-il indiqué. PSH signale enfin que le classement du Holmes Report aux Etats-Unis, qui fait figurer l'entreprise au sein du top 20 mondial et le consacre numéro 3 français dans les RP, est notable et qu'elle maintiendra son effort dans cette direction.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La diffusion des quotidiens nationaux a été stable l'an passé. Si la diffusion en France a reculé de 5% en décembre, suite aux mouvements sociaux à répétition qui ont touché la distribution, sur l'ensemble de l'année le constat est meilleur. Les quotidiens nationaux d'information (hors éditions du dimanche et Le Parisien, classé dans les quotidiens régionaux) sont parvenus à stabiliser leurs ventes, à un peu plus de 1,4 million d'exemplaires en moyenne par jour. En 2011, leurs ventes avaient reculé de 1,4%. Cette tendance peut s'expliquer par les élections présidentielles et législatives ainsi que par une actualité internationale mouvementée. A l'issue de trois mois de négociations, les éditeurs de presse et Google ont réussi à trouver un accord. Un fonds de 60 millions d'euros, qui sera abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. De plus, comme cela a été décidé précédemment avec la presse belge, le géant d'Internet va aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences, grâce à un recours préférentiel à ses instruments commerciaux (AdSense, AdMob, AdExchange). FTB/ACT/