(AOF) - Les marchés actions européens ont signé leur troisième semaine consécutive de hausse, soutenus par la Fed. Le CAC 40 a clôturé ce vendredi en repli de 0,06% à 4 203,66 points après avoir atteint jeudi 4 227,21 points, son niveau le plus élevé depuis depuis fin septembre 2008, juste après la faillite de Lehman Brothers. Sur la semaine, le principal indice parisien s'est adjugé 2,17%. Le Footsie et le Dax 30 ont pour leur part gagné respectivement 0,19% et 1,95% en cinq jours. A Wall Street, le Dow Jones affiche, lui, un gain hebdomadaire de 1,34% à l'approche de la mi-séance après avoir atteint mercredi de nouveaux records dans la foulée de la décision surprise de la Réserve fédérale de ne pas réduire ses rachats d'actifs. Inquiète des pressions que pourrait créer sur l'économie une nette hausse des coûts d'emprunt ces prochains mois, la Fed a annoncé qu'elle continuerait à racheter des obligations au rythme mensuel de 85 milliards de dollars. Ce programme de soutien à l'économie est le principal facteur de hausse des Bourses depuis le début de l'année. L'euphorie boursière s'est toutefois progressivement dissipée en fin de semaine, les économistes soulignant que la poursuite de ce QE3 témoignait du manque de confiance de la Réserve fédérale en la vigueur de la reprise américaine. En déjouant les pronostics, elle a en outre accru l'incertitude sur sa politique monétaire, ce qui constitue une mauvaise nouvelle pour les marchés. Ayant profité de son exposition aux émergents, Sanofi (+5%) a signé la plus forte progression hebdomadaire du CAC 40. Le géant pharmaceutique devance de peu EADS (+4,82%), porté de son côté par d'importants contrats en Chine et en Allemagne. En repli de 1,2% en 5 séances, Accor figure en revanche à la dernière place du classement, pénalisé par les incertitudes concernant sa stratégie. (P-J.L) FTB/MAF/500