CGG livre les premiers résultats de l'étude IBALT StagSeis réalisée dans le Golfe du Mexique

23/09/2013 - 08:16 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé la livraison à la date prévue des premières images sismiques (Fast TraxTM) du programme IBALT de 50.000 km2 (221 blocs) situé dans la zone du Keathley Canyon dans le Golfe du Mexique. Ces premières images traitées avec la technologie TTI RTM (Tilted Transverse Isotropy Reverse Time Migration) sont les premiers livrables d'un programme multi-clients marine pluriannuel basé sur la technologie d'acquisition marine StagSeis. Cette solution d'imagerie de nouvelle génération pour les zones pré-salifères exploite toutes les avancées récentes d'acquisition sismique marine et permet d'obtenir des données à large bande de fréquences et à offsets ultra-longs en couverture azimutale complète, pour illuminer les environnements complexes impossibles à imager avec les méthodes plus conventionnelles de type wide-azimuth. Les images d'IBALT ont été comparées aux données wide-azimuth obtenues précédemment. La comparaison permet de démontrer une meilleure illumination et une pénétration accrue des signaux sismiques de basses fréquences, rendant possible une réinterprétation des cibles pré-salifères. Les images finales d'IBALT seront disponibles en août 2014. CGG réalise actuellement sa deuxième étude StagSeis, intitulée " Deux ", qui couvre 357 blocs adjacents à IBALT. Cette étude prendra fin au mois de novembre 2013, avec une livraison des données Fast Trax prévue dès mai 2014 et des images finales en mai 2015.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé - 93 % - de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Finalisation de l'intégration des actifs Geoscience de Fugro, spécialisés dans le traitement et la géologie ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 25 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Obtention de contrats dans l'offshore brésilien et bengali ; - Redressement de la rentabilité de la division Services et mise en place de synergies avec les actifs de Fugro Geoscience ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/