(AOF) - SQLI a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 0,3 million d'euros, à comparer avec 1,7 million d'euros, un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant de la société de services et d'ingénierie informatique a, lui, progressé de 3% à 3,4 millions d'euros, représentant un taux de marge de 4,3% contre 4,1% au premier semestre 2012. SQLI est parvenu à compenser le recul du chiffre d'affaires (-1,6% en données comparables à 79 millions d'euros) par une optimisation de sa structure de coûts et l'arrêt d'activités déficitaires. Sous l'impulsion de son nouveau Directeur Général, Didier Fauque, SQLI lance un plan stratégique de développement à trois ans. L'ambition est, d'ici fin 2016, d'imposer le groupe comme le partenaire technologique de référence des entreprises dans la définition, la mise en oeuvre et le pilotage de leurs stratégies digitales. Pour y parvenir, le groupe s'organise en deux pôles d'activités complémentaires (Digital Commerce et Digital Technologies) et va s'appuyer sur trois initiatives principales : Ce plan prévoit la mise en oeuvre d'une stratégie ciblée d'acquisitions pour renforcer le pôle Digital Commerce autour du marketing, des enjeux Métiers et de solutions technologiques innovantes. Dans le cadre de ce plan, le groupe technologique espère enregistrer une croissance annuelle moyenne à deux chiffres au cours des trois prochaines années grâce à la dynamique retrouvée de croissance organique et à l'apport de croissances externes. Il vise également un taux de marge opérationnelle courante compris entre 8% et 10%. En parallèle, SQLI compte poursuivre sa politique de retour aux actionnaires, initiée au cours des derniers mois avec le versement d'un dividende de 0,36 euro par action et l'annulation de 1,57 million de bons de souscription d'actions. Le groupe va ainsi procéder à l'annulation de 230 000 bons supplémentaires, ce qui contribuera à limiter les instruments dilutifs.
Informatique - SSII
L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/