NEXEYA : résultats annuels pénalisés par une dépréciation

26/09/2013 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - Nexeya a essuyé une perte nette de 13,1 millions d'euros au titre de l'exercice 2012-2013, clos fin juin, à comparer avec un bénéfice net de 5,1 millions d'euros. La perte enregistrée par le concepteur de systèmes électroniques critiques s'explique par la comptabilisation d'une dépréciation de 18,5 millions d'euros relative aux actifs incorporels du Pôle Systems. Elle est la conséquence de l'environnement économique difficile en France qui se traduit par une révision de ses perspectives, notamment sur l'activité Systems. Le résultat opérationnel courant a, lui, progressé de 7,5% à 8,6 millions d'euros, soit une marge opérationnelle courante de 6,7% (vs. 6,0% en 2011-2012) ; les charges de personnel étant en baisse de 4,3% sur l'ensemble de l'année. Le chiffre d'affaires a reculé d'environ 2,6% à 129,6 millions d'euros. Nexeya a souligné que la structure de son bilan de reste solide avec des capitaux propres de 51,8 millions d'euros au 30 juin 2013 et avec une dette de 12,8 millions d'euros. La trésorerie nette s'élève à 16 millions d'euros. A propos de ses perspectives pour le premier semestre de l'exercice 2013-2014, Nexeya anticipe une stabilité de l'activité combinée à une rentabilité opérationnelle en légère progression.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/