STMICROELECTRONICS : l'AGE du 2 décembre se prononcera sur les dividendes

27/09/2013 - 17:48 - Option Finance

(AOF) - STMicroelectronics a annoncé les résolutions qui seront soumises à l'approbation des actionnaires lors de l'Assemblée générale extraordinaire, convoquée le 2 décembre 2013 à Schiphol, Pays-Bas. Les actionnaires du fabricant de semi-conducteur se prononceront sur la distribution d'un dividende en numéraire de 0,10 dollar par action ordinaire pour le quatrième trimestre 2013 et de 0,10 dollar par action ordinaire pour le premier trimestre 2014. Le montant proposé pour le quatrième trimestre 2013 et le premier trimestre 2014 est inchangé par rapport au dividende versé lors du précédent trimestre. Ils se prononceront également sur une modification des statuts de la société, autorisant le Conseil de surveillance, en plus de l'Assemblée générale des actionnaires, à statuer sur une distribution des dividendes trimestriels à partir des réserves de la société.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Assemblée Générale Extraordinaire : L'assemblée générale extraordinaire (AGE), qui peut être convoquée à la demande de la direction de l'entreprise ou d'un groupe d'actionnaires, est appelée à se prononcer sur les modifications de capital, les modifications de statut et sur toute opération susceptible de modifier la constitution du capital ou les opérations courantes de l'entreprise.

Les points forts de la valeur

- Cinquième mondial et premier européen des semi-conducteurs destinés aux telecoms, aux produits de consommation électronique, à la robotisation ; - Leader mondial dans les microsystèmes électromécaniques (Mems) et dans les capteurs de mouvement pour tablettes et mobiles, un marché qu'il contrôle à 48 %, loin devant ses concurrents ; - L'une des entreprises les plus innovantes de son secteur, notamment dans les microcontrôleurs et l'électronique de puissance ; - Croissance portée par la demande chinoise et le développement des smartphones, des écrans tactiles et autres " netbooks " ; - Démantèlement de la co-entreprise ST-Ericsson dédiée à la téléphonie mobile, ce qui permettra, d'ici la fin 2013, la disparition d'un foyer de pertes; - Déception à l'été en raison de pertes semestrielles supérieures aux anticipations ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Pression concurrentielle forte dans les circuits intégrés pour mobiles ; - Déséquilbre entre la division SPA (Automotive products), bénéficiaire et la division EPS (solutions embarquées) dont les pertes opérationnelles pèsent sur la rentabilité du groupe ; - Méfiance des investisseurs à l'égard des objectifs 2014 de hausse de 20 % des ventes et de la marge brute ; - Rentabilité inférieure à celle des autres poids lourds du secteur en raison d'une structure de coûts fixes élevés, notamment en Europe.

Comment suivre la valeur

- Secteur très cyclique et fortement dépendant des secteurs automobile, informatique, industriel et grand public ; - Volatilité boursière en fonction des niveaux de stocks mondiaux de semi-conducteurs, des commentaires de Texas Instruments et des parités de change euro-dollar ; - Retombées de la récente réorganisation du groupe en deux divisions, SPA (Sense Power and Automotive, produits de détection et de puissance et composants pour l'automobile) et EPS (Embedded Processing Solutions ou solutions de traitement embarquées) qui vise à abaisser les charges d'exploitation dans les usines dès 2014 ; - Evolution du conflit entre ST-Ericsson et Samsung, qui pourrait déboucher sur un accord amiable ; - Croissance externe éventuelle dans les segments de marché porteur (énergie, santé) ; - Lancement, avec l'Etat français, d'une co-entreprise de production, à Cralles en France, de microprocesseurs destinés aux routeurs et smartphones, dans laquelle le groupe investira 1,3 MdEUR d'ici 2017 ; - Valeur non opéable, contrôlée à 27,5 % par ST Holding, société détenue à parité par les états italien et français.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/