AIR LIQUIDE à l'assaut du marché allemand de l'hydrogène

30/09/2013 - 16:42 - Option Finance

(AOF) - Conjointement avec ses partenaires de l'initiative "H2 Mobility", Air Liquide a annoncé avoir signé un accord de principe portant sur la mise en oeuvre d'un plan d'action majeur pour la construction d'un réseau de stations d'hydrogène sur l'ensemble du territoire allemand. L'objectif est de déployer environ 400 stations de distribution d'hydrogène partout dans le pays à l'horizon 2023, dont 100 d'ici 2017, a précisé le groupe français, selon lequel "l'investissement global de l'ensemble des partenaires s'élèvera à environ 350 millions d'euros". Air Liquide est depuis 2010 partenaire de l'initiative "H2 mobility", qui contribue au développement d'une infrastructure hydrogène outre-Rhin en appui à la production en série de véhicules électriques à hydrogène. Le groupe, qui a construit plus de 60 stations de distribution d'hydrogène dans le monde ces dix dernières années, est également partenaire d'initiatives analogues en France, au Danemark, en Grande Bretagne, au Japon, aux Pays-Bas, en Suède et en Suisse. " L'hydrogène contribue à la préservation de l'environnement en apportant une réponse aux défis posés par la mobilité durable : réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que la pollution locale en zones urbaines. Ce projet témoigne de notre engagement à développer et à promouvoir des technologies innovantes pour le déploiement d'une infrastructure "hydrogène énergie" à travers le monde ", a commenté François Darchis, Directeur de la Société et membre du Comité Exécutif du groupe Air Liquide.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des gaz industriels et médicaux ; - Positionnement sur des marchés à la fois porteurs et défensifs (santé, pharmacie) : croissance moyenne annuelle de 7 à 8% prévue sur 2011-15, dont 13 à 14% dans les économies en développement ; - Modèle économique offrant une bonne visibilité des résultats futurs et une rentabilité élevée des capitaux employés : contrats pluri-annuels, partenariats de long terme dans l'industrie ; - Maintien à un niveau élevé de la R&D et des investissements, créateurs de croissance future ; - Dynamisme et bonne visibilité de la division ingénierie et construction, notamment en Amérique du nord ; - Accélération du programme de réduction de coûts élaboré dans le cadre du plan stratégique " Alma 2015 " ; - Solidité de la structure financière malgré le programme d'acquisitions 2012 et 2013 (Gasmedi, LVLMedical, Nordicinfu Care, BiotechMarine...) ; - Fidélisation des actionnaires par un taux de distribution des dividendes maintenu à 50 % du bénéfice et par des programmes d'attributions gratuites.

Les points faibles de la valeur

- Activité fortement capitalistique ; - Incertitudes sur la croissance future du chiffre d'affaires, visée entre 8 et 10 % par an, dans le cadre du plan " Alma 2015 " ; - Relative faiblesse du marché de l'électronique ; - Risque à terme de perte de clients en Europe, en raison des opportunités offertes par le gaz de schiste aux Etats-Unis ; - Cherté relative de la valeur en Bourse en raison de ses qualités défensives et de la visibilité des résultats du groupe.

Comment suivre la valeur

- Evolution des cours du pétrole dont l'évolution affecte les coûts de transport ; - Avancées du développement dans les économies émergentes (les 2/3 du portefeuille d'opportunités), notamment en Chine ; - Valeur de fonds de portefeuille, en Bourse depuis 100 ans, aux résultats en croissance régulière ; - Capital ouvert, avec une forte présence d'actionnaires individuels (37 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

Selon l'Union des Industries Chimiques (UIC), l'activité de la chimie française a résisté en 2012 grâce aux exportations. Elle a ainsi progressé de 2,5% à 88,9 milliards d'euros. Au dernier trimestre, le niveau d'activité de l'industrie chimique en France est revenu à son niveau du premier trimestre 2008, son point haut d'avant la crise. La France a, une fois de plus, fait mieux que l'ensemble de l'Europe, avec un recul des volumes limité à 0,5% contre 1,5% pour l'Union européenne. Les exportations vers les marchés des pays émergents ont progressé de 5,6%, ce qui a compensé le recul de 1,5% des volumes sur le marché intérieur. Parmi les différentes activités, la chimie organique enregistre un recul de 1,2%, alors que le chiffre d'affaires des spécialités chimiques augmente de 0,2%, et celui de la chimie minérale de 5,4%. L'activité de la chimie française représente 3% des ventes de la chimie mondiale et détient la septième position dans le monde. Elle est bien loin derrière le leader, la Chine, avec 26,8% du chiffre d'affaires mondial. La chimie française se hisse toutefois au second rang en Europe, après l'Allemagne (5,7%). FTB/ACT/