(AOF / Funds) - Manolis Davradakis, économiste senior spécialisé sur les marchés émergents chez Axa IM, met en lumière dans une étude la diversité des profils des économies émergentes qui ne peuvent être appréhendées comme une unique entité. Selon lui, alors que les investisseurs internationaux vont devenir de plus en plus sélectifs, ils devraient privilégier les économies émergentes présentant des déséquilibres internes et externes faibles relativement aux autres, à l'instar de la Hongrie, la Corée du Sud, la Pologne, le Brésil, la Chine, pays qui devraient ainsi mieux réussir par rapport à leurs pairs dans un environnement d'aversion au risque. La dépréciation des devises des pays émergents depuis le début des discussions sur la fin de l'assouplissement quantitatif aux États-Unis en mai indique que le découplage entre économies émergentes et développées n'est finalement pas si abouti que cela. Cette dépréciation s'est concentrée sur les devises de quelques pays dont le déficit du compte courant était élevé, traduisant le fait que les investisseurs sont plus sélectifs par rapport aux économies émergentes. AUT/ALO