ETAM : les actionnaires familiaux réunis possèdent 95,51% du capital

04/10/2013 - 08:56 - Option Finance

(AOF) - A l'issue de la première étape de l'OPAS à 23 euros sur Etam, Natixis a informé l'AMF que le holding familial Finora a acquis sur le marché 1 057 858 actions, soit 13,25 % du capital. Le concert (familles Milchior et Tarica) possède donc 6 477 175 actions, soit 81,14 % du capital et 76,52 % des droits de vote. Les fonds familiaux Linto et Inteco, détenteurs historiques de 14,37 % du capital et 19,91 % des droits de vote, avaient déjà fait savoir qu'ils n'apporteraient pas leurs titres à l'offre publique d'achat simplifiée. Au total, tous les actionnaires familiaux réunis possèdent 95,51 % du capital, ce qui ramène le flottant réel à 4,49 %. Il est prévu le lancement d'une deuxième OPA à 23 euros dans le cadre d'un programme de rachats d'actions portant sur un maximum de 10 % du capital. Finora a fait savoir qu'il apporterait 658 730 actions (8,25 % du capital) à l'offre de rachat en vue d'une annulation des titres.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

OPA (Offre publique d'achat) : C'est une opération qui consiste pour une personne morale ou physique à faire savoir publiquement qu'elle souhaite acheter tout ou partie des titres donnant accès au capital (actions, OCA, ORA.) d'une autre société. L'acheteur dépose un projet à l'AMF. Euronext Paris suspend la cotation des titres concernés. L'AMF examine les conditions de recevabilité de l'offre, donne (ou non) un avis de recevabilité et vérifie la qualité de l'information donnée aux investisseurs avant de délivrer son visa. Lorsque l'AMF publie sa décision de recevabilité et délivre son visa, Euronext Paris publie un avis comportant le calendrier de l'offre.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/