(AOF / Funds) - Le contexte général est donc toujours favorable à la prise de risque, notamment sur les actions et sur les plus décotées en particulier, indique Vincent Guenzi, responsable de la stratégie d'investissement chez Cholet Dupont AM. Les réallocations vers les actions européennes, les secteurs cycliques, en retard ou sous évalués n'ont pas cessé et devraient même se poursuivre. La valorisation des actions s'est redressée mais pas suffisamment pour être excessive. Le bon comportement des marchés en septembre permet d'envisager des potentiels de hausse plus substantiels à six mois (5 à 10%). Mais la société de gestion préfère conserver ses objectifs de fin d'année. Dans son allocation d'actif à moyen terme, elle surpondère les actions des pays développés. A court terme, le gérant privilégie l'Europe et le Japon dans une moindre mesure. Cholet Dupont AM reste neutre sur les Etats-Unis et relève les pays émergents à neutre également. Le gérant ne modifie guère ses positions sur les produits de taux. Il reste donc sous-pondéré sur la plupart des emprunts d'Etat (à l'exception de ceux d'Europe du Sud). Il relève provisoirement à neutre celles des pays émergents. Seules les obligations d'entreprises européennes à haut rendement ou convertibles restent attractives. Le gérant maintient sa sous pondération sur les matières premières à moyen terme en restant neutre à court terme sur les matières premières industrielles. Selon lui, les priorités des investisseurs en actions ont changé. Leur recherche s'oriente vers plusieurs thèmes : la sensibilité aux taux d'intérêt, la sensibilité à la croissance européenne et la sous valorisation. La dépendance à la croissance émergente ou bien la sécurité, la visibilité des chiffres d'affaires et des résultats ne sont plus la panacée quand la valorisation des titres est élevée. "Il faut adapter les portefeuilles à cette nouvelle donne et nous avons encore procédé à quelques changements en ce sens", a souligné Cholet Dupont AM. AUT/ALO