Immobilier : baisse (très) modérée des prix à Paris
Les dernières statistiques immobilières des notaires Paris-Ile-de-France ne sont pas réjouissantes
Prix immobiliers sans changement et volume de transactions toujours faible. Les statistiques du mois de juillet publiées par la Chambre des notaires de Paris-Ile-de-France n'incitent pas à l'optimiste. La rareté des biens et l'effet qualité continue à soutenir les prix dans un marché où les primo-accédants ne trouvent plus leur place.
Augmentation des ventes en trompe-l'œil
Le marché immobilier en Ile-de-France tourne toujours au ralenti. Malgré une progression de 10 % par rapport à mai-juillet 2012. Le nombre de transactions demeure faible même si les notaires notent quelques progressions ponctuellement plus soutenues dans le Val-de-Marne et en Seine-et-Marne. D'après les notaires, ce léger mieux doit beaucoup à la période de comparaison de l'an dernier, mai-juillet 2012, marquée par un marché immobilier très dégradé. Si l'on compare les 38.500 ventes de logements anciens qui ont eu lieu entre mai et juillet 2013 à celles de 2011, l'activité a plongé de 16 % et même de 21 % par rapport à la période de forte activité de 1999-2007. Les notaires observent même une chute de 29 % dans le Val d'Oise entre mai-juillet 2011 et mai-juillet 2013.
Stabilité des prix immobiliers
Les notaires considèrent que « les tendances du marché n'ont pas évolué et que les ajustements sur les prix sont toujours modérés ». En un an, les prix des logements anciens ont baissé de 1 % en Ile-de-France (- 0,9 % pour les appartements et - 1,2 % pour les maisons). Paris accuse une plus forte baisse des prix avec -1,7 % pour les appartements, tandis que les dans les autres départements les prix immobiliers ont peu fluctué. Sur les trois derniers mois étudiés (de mai à juillet 2013), les prix immobiliers ont, comme indiqué par MeilleursAgents.com, même progressé de 0,7 % sur l'ensemble de la région par rapport au trois mois précédents (février à avril 2013). Cette progression n'a rien d'étonnant. Le facteur saisonnier joue fortement à cette période car de nombreux ménages veulent avoir finalisé leur acquisition avant la rentrée scolaire, ce qui selon les notaires accentue la pression sur le marché immobilier.
Paris se paie encore très cher
A Paris, le prix des appartements anciens n'a guère évolué (-0,1%). Il enregistre une baisse très modérée de 0,9% si l'on prend en compte la saisonnalité. Le prix au m² s'établit à 8 260 € à fin juillet, retrouvant ainsi le niveau de décembre 2012. Les indicateurs avancés des Notaires de Paris - Ile-de-France calculés anticipent une stabilité du prix au m² des appartements anciens dans les Hauts-de-Seine et la poursuite jusqu'à fin novembre d'une baisse modérée des prix à Paris. Les baisses de prix immobiliers sont encore bien trop limitées pour faire revenir les primo-accédants sur le marché où seuls les biens de qualité idéalement situés sont encore dans la partie.
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