(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé une nouvelle fois en baisse, en l'absence d'avancée concrète sur la question du budget américain. Le CAC 40 s'est replié de 0,77% à 4 133,53 points dans des volumes réduits révélateurs de la prudence des investisseurs. Le FTSE Eurotop 100 a, lui, cédé 0,75% à 2 504,05 points. Wall Street évoluait de son côté en très légère baisse à l'approche de la mi-séance, le Dow Jones reculant de 0,40% vers 17h30. Au point mort ! Les Etats-Unis vivent leur huitième jour de paralysie de l'Etat fédéral, sans observer d'avancée significative dans les négociations entre les démocrates et les républicains. Les deux camps restent très tranchés dans leurs positions et les investisseurs commencent à s'en inquiéter. Le défi est de taille : le Congrès n'a en effet plus que neuf jours pour relever le plafond du plafond de la dette. Au-delà, le pays sera en situation de défaut de paiement. A l'instar de Moody's, la majorité des économistes est toujours convaincue que chaque parti joue son va-tout afin d'obtenir le maximum de concessions de la partie adverse, mais qu'une solution sera trouvée dans les temps. La fermeture partielle des services fédéraux a pour conséquence d'empêcher la publication des statistiques compilées par les organismes d'Etat. Privés d'indicateurs sur la santé de la première économie du monde, les opérateurs attendent avec intérêt la saison de publication des résultats, qui démarre officiellement ce soir avec le fabricant d'aluminium Alcoa. Dans ce contexte de grande prudence, les variations ont échappé à toute logique sectorielle. En repli de 2,59%, EADS a signé la plus forte baisse du CAC 40 après avoir gagné près de 7% au cours des cinq dernières séances. A contrario, Orange a terminé en tête du palmarès, soutenu par l'accélération des fusions-acquisitions dans le secteur des télécoms. (P-J.L) FTB/MAF/