CGG a terminé une seconde étude multi-clients en Norvège

09/10/2013 - 08:20 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé avoir terminé la seconde étude multi-clients " BroadSeis " (à très large bande de fréquences) couvrant une zone de 2 300 kilomètres carrés dans la partie norvégienne de la Mer de Barents. Les premiers résultats du traitement des données seront disponibles d'ici à la fin 2013, pour une livraison des images finales en août 2014. Le groupe parapétrolier spécialisé dans les études sismiques précise que cette étude fournira les données requises pour évaluer la richesse pétrolière de cette région. Elle fait suite à la première étude multi-clients BroadSeis réalisée récemment par CGG au large de la Norvège, dans la région de Halten Terrace. " Suscitant un fort intérêt de l'industrie pour ces nouvelles données multi-clients acquises avec la technologie BroadSeis de CGG, les premiers résultats ont déjà démontré une nette amélioration de l'imagerie des objectifs profonds ", a précisé le groupe. Commentant cette annonce, Jean-Georges Malcor, Directeur Général de CGG, a déclaré : " La Norvège revêt une importance particulière pour l'expansion des activités multi-clients de CGG, avec plusieurs nouveaux projets dont l'étude en Mer de Barents. Nos géologues sont optimistes sur le potentiel pétrolier de la région, qui doit faire partie du 23e Round norvégien prévu au deuxième trimestre 2014. Les images obtenues permettront d'améliorer de manière significative la compréhension des bassins géologiques de cette région prometteuse. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé - 93 % - de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Finalisation de l'intégration des actifs Geoscience de Fugro, spécialisés dans le traitement et la géologie ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 25 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Obtention de contrats dans l'offshore brésilien et bengali ; - Redressement de la rentabilité de la division Services et mise en place de synergies avec les actifs de Fugro Geoscience ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/