(AOF) - L'arrêt des services fédéraux américains et l'absence de compromis sur le plafond de la dette ont encore pénalisé les marchés européens, malgré la nomination d'une nouvelle figure au sommet de la Fed. Le CAC 40 a ainsi perdu 0,16% à 4 127,05 points et le DAX 0,46%. Le FTSE 100 a, lui, cédé 0,55%. De l'autre côté de l'Atlantique, le Dow Jones reculait aussi de 0,23% à 17h30, à 14 742,33 points, tandis que le Nasdaq abandonnait 1,03% à 3 656,6 points. Les démocrates au pouvoir et les parlementaires républicains continuent de s'opposer sur la suite à donner au "shutdown" qui dure depuis le début du mois. Les différents scénarios de sortie de crise n'ont pas réussi à rassurer les investisseurs, toujours inquiets face aux désastreuses conséquences économiques et financières que pourrait avoir le défaut de paiement de la première économie mondiale le 17 octobre prochain. Le président Barack Obama s'est adressé hier à ses concitoyens pour les alerter sur ce sujet. Il reste en outre déterminé à ne pas négocier avec ses adversaires politiques tant que ceux-ci brandiront la menace de l'insolvabilité. En milieu de journée, les investisseur ont bien réagi à l'annonce de la nomination de la "colombe" Janet Yellen, partisane d'un maintien de l'assouplissement quantitatif, à la tête de la Réserve fédérale, qui doit intervenir ce soir après bourse. Mais l'inquiétude a finalement dominé sur les marchés, qui ont fini en pertes. Les valeurs financières ont, elles, eu le vent en poupe, à l'image d'AXA (+1,37%), BNP Paribas (+1,88%), Société Générale (+1,47%) et Crédit Agricole (+1,66%). A l'inverse, Alcatel-Lucent a poursuivi son recul (-6,89%). Le titre, qui a gagné plus de 160% depuis le début de l'année, a fait l'objet de prises de bénéfices tandis que le gouvernement a haussé le ton contre le plan de licenciements dévoilé hier matin. Saint-Gobain a, lui, chuté de 3,65% après sa dégradation de Performance en ligne à Sous-performer par Morgan Stanley. (E.B) FTB/MAF/