(AOF) - Le chiffre d'affaires d'Egide est ressorti en baisse au troisième trimestre, à 5,6 millions d'euros (-13%). Le groupe européen spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles a précisé que le secteur militaire et spatial a représenté 52% des ventes du trimestre, le secteur industriel 26%, le secteur des télécoms 20% et le secteur autres (Egima) 2%. Philippe Brégi, Président-Directeur général du groupe, a déclaré que " cette baisse du chiffre d'affaires constatée au troisième trimestre provient principalement du ralentissement du secteur militaire américain, qui souffre durement des réductions qui lui sont imposées. De plus, sont venus s'y ajouter l'effet de saisonnalité, le troisième trimestre étant généralement plus faible, et l'impact de la parité de l'euro par rapport au dollar (1,285 en moyenne en 2012 contre 1,317 en moyenne en 2013). " Par ailleurs, la cession de la filiale anglaise du groupe, décidée par le conseil d'administration en juillet, s'est conclue par une vente au management début octobre. Les formalités légales conduiront à un " closing " à la fin du mois ; cette vente rapportera immédiatement en cash la somme de 250 000 livres, auquel s'ajoute un remboursement du compte courant de 50 000 livres. Le solde de la vente (100 000 livres) sera payé en 12 mensualités égales sur l'année 2014. Philippe Brégi commente : " Je me réjouis que cette cession se soit réalisée rapidement, aux conditions voulues, et qu'elle assure, comme prévu, l'entrée de trésorerie à court terme qui avait été anticipée. J'adresse au management actuel d'Egide UK tous mes voeux de réussite. "
Semi-conducteurs
En 2012, les investissements mondiaux en R&D se sont établis à 53 milliards de dollars, après avoir progressé de 7%. Ils ont représenté environ 17% du chiffre d'affaires total de l'industrie, contre 10% dans les années 1990. Intel est le plus actif dans ce domaine et il a investi l'an passé environ 10 milliards de dollars en R&D. Il devrait accroître ses investissements à 13 milliards de dollars, et asseoir ainsi davantage sa domination. STMicroelectronics a signé un nouveau contrat de prêt avec la Banque européenne d'investissement (BEI) pour 350 millions d'euros, destiné à financer son innovation. Les industriels cherchent à gagner une avance technologie pour équiper les futures smartphones, tablettes et autres objets connectés. Le marché du mobile est aujourd'hui dominé par Qualcomm.
Electronique
Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/