(AOF) - A l'issue de son premier semestre, clos fin septembre, de l'exercice 2013-2014, Fashion Bel Air a réalisé un chiffre d'affaires de 7,36 millions d'euros, en croissance de 2,5%. Au deuxième trimestre, le niveau des ventes du créateur de prêt-à-porter féminin est ressorti à 3,82 millions d'euros, en baisse de 8,2%, avec une évolution contrastée selon les canaux de distribution. Le chiffre d'affaires réalisé par les boutiques en propre s'est, lui, élevé à 2,51 millions d'euros, en progression de 3,2% malgré la fermeture pendant 6 semaines de 4 points de vente pour rénovation. Les ventes aux multi-détaillants se sont pour leur part établies à 1,20 millions d'euros, soit une baisse de 28%. Le groupe explique cette chute par la stratégie de montée en gamme de la marque Bel Air, qui implique une plus grande sélectivité des points de vente dans le gros. "Cette politique permet d'améliorer les niveaux de rentabilité et de sécuriser la gestion des stocks sur ce canal de distribution grâce à la mise en place d'un nouveau process de commandes 6 mois avant la livraison des nouvelles collections", a détaillé Fashion Bel Air. Les ventes sur Internet ont progressé de 49% sur le deuxième trimestre, portées par les bonnes performances de la collection automne-hiver. A propos de ses perspectives, Fashion Bel Air indique avoir enregistré les effets de son plan de relance, qui lui a déjà permis d'améliorer sa compétitivité globale. "La montée en gamme de la marque porteuse de plus fortes marges, la bonne orientation des ventes des boutiques en propre et la plus grande sélectivité des points de vente multi-détaillants devraient également participer à l'amélioration des niveaux de rentabilité de la société", a précisé le groupe.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/