ATOS : 99,9% des OCEANES 2009 ont été converties

15/10/2013 - 08:40 - Option Finance

(AOF) - Atos a annoncé le succès du remboursement anticipé des OCEANES 2009. Le nombre de ces OCEANES présentées à la conversion s'est élevé à 5 409 571, soit 99,9% du total. Par application du ratio d'attribution de 1,03 action Atos SE pour une OCEANE 2009, Atos SE a demandé l'admission sur Euronext Paris, avec effet au 11 octobre 2013, d'une première tranche représentant 3 504 195 actions nouvelles. Une seconde tranche correspondant à 2 067 657 actions nouvelles sera admise sur Euronext Paris avec effet au 18 octobre 2013. Les 5 200 OCEANEs 2009 non présentées à la conversion seront remboursées en numéraire le 18 octobre 2013 au prix de 47,08708 euros par OCEANE 2009 (incluant le coupon couru), soit un montant total de 244 853 euros. Cette conversion anticipée à l'initiative d'Atos SE permet au groupe de renforcer ses fonds propres et d'accroitre sa trésorerie nette de 234 millions d'euros. A l'issue du processus de remboursement/conversion, le nombre total d'actions Atos SE en circulation sera de 93 219 174. Pour rappel, Atos SE a annoncé le 16 septembre 2013 sa décision de procéder au remboursement anticipé de la totalité des OCEANEs émises en 2009 et à échéance au 1er janvier 2016. Les porteurs d'OCEANEs 2009 avaient l'option de convertir leurs instruments en actions Atos SE à raison de 1,03 action Atos SE pour une OCEANE 2009 présentée, ou de bénéficier d'un remboursement en numéraire sur la base d'un montant de 47,08708 euros par OCEANE 2009 au plus tard le 9 octobre 2013.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Oceane : Les obligations convertibles en actions nouvelles ou existantes permettent à leur émetteur d'échanger les obligations contre des actions préexistantes. Les Océane ont généralement un taux inférieur à celui d'une obligation classique, puisque le porteur peut bénéficier de l'avantage de la conversion, et par ailleurs, elles évitent à l'émetteur le risque de dilution du capital.

Les points forts de la valeur

- SSII leader européen de l'infogérance (47 % du chiffre d'affaires) avec une forte présence en Allemagne, grâce au rachat de la division SIS de Siemens en 2011 (19 % du chiffre d'affaires), et au Royaume-Uni (19 %), la France et le Benelux (11 % chacun) et l'Amérique du nord (10 %) ; - L'un des profils les plus défensifs du secteur en raison du poids -77 %- des revenus récurrents au travers de contrats pluri-annuels et un carnet d'ordres égal à 1,8 année de revenus ; - Portefeuille de clientèle équilibré entre l'industrie, les services et la distribution (32 %), les services publics, santé et transports (27 %), les telecoms, medias et services aux collectivités (23 %) et la finance ; - Stratégie organisée entre l'IT avec le cloud computing au sein de Canopy, et les services transactionnels et de paiement ; - Qualité du management, notamment dans la gestion des acquisitions, et gains réguliers de parts de marché ; - Situation financière saine, renforcée par le rachat anticipé des Oceane 2009 en octobre 2013.

Les points faibles de la valeur

- Encore trop de différences dans la rentabilité des différentes divisions ; - Peu d'avantages compétitifs sur les activités Consulting et Intégration de systèmes ; - Difficultés dans la finance, le secteur public et l'automobile en France ; - Présence offshore (délocalisation dans les pays à bas coûts) insuffisante comparée à celle de ses concurrents ; - Activité encore trop focalisée sur le segment très concurrentiel des datacenters.

Comment suivre la valeur

- Réussite du plan " Tier One Programme " de convergence des rentabilités entre les divisions, lancé début 2013 ; - Filialisation, depuis l'été 2013, de l'activité de paiements sous le nom de Worldline, deuxième européen derrière Gemalto, soit un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros, avec pour objectif une croissance par acquisitions et partenariats ; - Amélioration de la rentabilité de la division Intégration de systèmes ; - Réalisation de l'objectif 2013 d'amélioration à 7,5 % la marge opérationnelle et de hausse de 25 % du bénéfice par action, grâce à l'obtention de nouveaux contrats ; - Caractère spéculatif atténué par l'entrée de Siemens au capital d'Atos (à hauteur de 14,6 %) et la dilution consécutive de PAI Partners (21,1 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/