AREVA a lancé une nouvelle campagne publicitaire

15/10/2013 - 16:57 - Option Finance

(AOF) - Depuis hier et jusqu'au 25 octobre prochain, Areva déploiera sa nouvelle campagne de publicité baptisée "L'avenir pour l'énergie" dans les médias français. Déclinée tant sur le web que dans la presse écrite, elle est aussi relayée sur les médias sociaux et comprend cinq annonces emblématiques des engagements du numéro un mondial du nucléaire : la sûreté, les énergies renouvelables, l'emploi, l'innovation et le développement à l'international. "Chaque annonce met en avant des photographies industrielles de très grande qualité et est illustrée de faits et de chiffres marquants", a précisé Areva. "Avec cette première prise de parole publicitaire depuis trois ans, nous souhaitons donner des preuves concrètes de la contribution d'Areva au modèle énergétique de demain, valoriser notre industrie aux yeux de nos concitoyens, montrer la réalité des métiers et des expertises de nos collaborateurs", a expliqué Charles Hufnagel, directeur de la communication du groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial du cycle nucléaire, intervenant en France (35 % du chiffre d'affaires), ailleurs en Europe (26 %), aux Amériques (19 %), en Asie-Paifique (18 %), et en Afrique-Moyen-Orient (2 %) ; - Modèle économique intégré, résilient (fondé sur des contrats long terme pour les activités mines/amont, enrichissement et recyclage), récurrent à près de 80 % grâce aux activités de maintenance et de services, le carnet de commandes étant cinq fois supérieur au chiffre d'affaires; - Présence dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse), en complément de l'offre nucléaire ; - Renforcement de l'attrait du titre pour des investisseurs stratégiques avec l'accroissement du flottant depuis la cotation sous forme d'actions ordinaires (en remplacement des certificats d'investissement).

Les points faibles de la valeur

- Dossier très politique, d'où des incertitudes pour les investisseurs ; - Sensibilité aux risques géopolitiques en Afrique, notamment au Niger où la production d'uranium a dû être stoppée deux mois en 2013 ; - Valeur difficile à appréhender en l'absence de comparables cotés ; - Echec de la cession de la filiale australienne Canberra ; - Valeur sensible au débat sur la sûreté nucléaire. Plans de relance nucléaire remis en cause dans les pays développés ; - Chantier de l'EPR pesant sur les résultats en raison d'une succession de provisions conséquentes. ; - Flottant étroit, égal à 4,02 % du capital.

Comment suivre la valeur

- Certification du réacteur ATMEA1, développé avec Mitsubishi, sélectionné pour le site de Sinop en Turquie et présélectionné en Argentine et au Brésil ; - Retombées des accords de coopération avec les chinois CNNC et CGNPC dans le retraitement des déchets et dans la construction de deux réacteurs ; - Ouverture d'ici 2015 de la mine géante d'Imouraren au Niger ; - Cession à l'automne de la filiale informatique Euriware ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une croissance du chiffre d'affaires des activités nucléaires de 3 à 6 %, d'un excédent brut d'exploitation supérieur à 1,1 Md, hors impact es cessions et d'un cash-flow opérationnel libre avant impôts à l'équilibre ; - Avancée du " plan d'action 2016 " : sélectivité des investissements, renforcement de la structure financière, fourniture de solutions destinées à la base installée, réduction de la base de coûts de 10 % à compter de 2015 et amélioration du besoin en fonds de roulement ; - Certification du réacteur ATMEA1, développé avec Mitsubishi - Relations historiquement imbriquées entre Areva et EDF (Areva = 1er fournisseur d'EDF ; EDF = 1er client d'Areva) et désormais difficiles en raison de désaccords sur des contrats ; - Valeur non opéable, détenue par l'Etat à hauteur de 86,5 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/