TECHNIP : contrat subsea conséquent dans le golfe du Mexique

17/10/2013 - 09:05 - Option Finance

(AOF) - Technip a remporté auprès de LLOG Exploration Offshore L.L.C. un contrat conséquent, soit en entre 100 et 250 millions d'euros, pour le développement du champ Delta House, situé dans le golfe du Mexique. La profondeur d'eau de ce développement est comprise entre environ 100 et 2 000 mètres. Frédéric Delormel, Executive Vice President et Chief Operating Officer Subsea de Technip, a déclaré : " Ce nouveau projet vient renforcer notre leadership sur le marché de l'offshore profond dans le golfe du Mexique. Il confirme également notre positionnement pour les conduites d'export des grandes profondeurs vers la côte, suite à l'acquisition de Global Industries. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'ingenierie et de la construction pour l'industrie de l'énergie, présent sur tous les segments porteurs de la chaîne pétrolière, sous-marin (51 % de l'activité) et plates-formes en mer et infrastructures sur terre (49 %) ; - Chiffre d'affaires équilibré entre les Amériques (32 %), l'Europe-Russie-Asie centrale (29 %), l'Asie-Pacifique (16 %),le Moyen-Orient (14 %) et l'Afrique. - Environnement sectoriel porté par une forte dynamique d'investissement, les dépenses d'exploration & production (E&P) augmentant de 10 à 15 % en raison de l'obligation pour les producteurs pétroliers de compenser le déclin naturel des champs matures et de trouver de nouvelles réserves ; - Politique de proximité et offre à " contenu local " avec des implantations historiques au Brésil et en Angola et des développements au Mexique ; - Très fortes positions dans le segment sous-marin avec une offre totalement intégrée, le groupe étant numéro un mondial des pipelines souples ; - Remontée à 84 % du taux d'utilisation de la flotte ; - Niveau de carnet de commandes record à 15,1 MdUSD, une fois et demi égal au chiffre d'affaires, conférant une visibilité au-delà de 2014 ; - Capacité à imposer ses prix et à dégager des résultats supérieurs aux attentes des analystes ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Fortes exigences des investisseurs sur les perspectives de croissance : sanction à la moindre déception ; - Interrogations sur la rentabilité future des contrats long terme et sur le maintien de la marge opérationnelle ; - Concurrence sur le marché de l'onshore, avec l'apparition de nouveaux acteurs ; - Sensibilité aux déclarations des concurrents Saipem et Subsea 7 ; - Absence de taille critique dans la construction offshore.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du prix de baril de pétrole et au dollar ; - Sensibilité du cours à l'obtention des " gros contrats " (de plus de 200 MEUR de chiffre d'affaires) , tels ceux remportés durant l'été 2013 au large du Congo, au Brésil et aux Etats-Unis ; - Obtention ou non du contrat avec Shell dans l'offshore profond mexicain, sur le champ Stones ; - Réalisation des objectifs 2013 de facturations en hausse de 11 à 16 %, soit 9,1 à 9,5 MdEUR,et d'une marge opérationnelle de 15 % pour la division sous-marine ; - Intérêt spéculatif limité dans un secteur en concentration, l'actionnariat bien que fragmenté contenant le FSI (5,2 %), l'IFP (2,5 %) et le Trésor français (2 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/