GENERAL ELECTRIC : résultats trimestriels en demi-teinte

18/10/2013 - 14:36 - Option Finance

(AOF) - General Electric a publié ce vendredi avant bourse des résultats globalement en repli au titre de son troisième trimestre clos le 30 septembre. Son bénéfice net part du groupe est ressorti à 3,19 milliards de dollars, en recul de 9%, soit 36 cents par titre. Hors élément exceptionnel, le bénéfice par action s'est cependant fixé à 40 cents, alors que le consensus Reuters tablait sur 5 cent de moins. Le résultat opérationnel a lui aussi cédé du terrain, à 3,263 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires du géant américain de l'ingénierie électrique et industrielle abandonne, lui, 1%, à 35,725 milliards de dollars. Les analystes interrogés tablaient sur des ventes à hauteur de 35,96 milliards de dollars. General Electric a néanmoins publié un carnet de commande record de 229 milliards de dollars, soit 6 milliards de plus qu'en juin. Le groupe estime en outre être à même d'atteindre son objectif de marge d'exploitation de 15,8% cette année dans ses activités industrielles, contre 15,1% en 2012. "Notre troisième trimestre a été très solide dans un environnement économique mondial en amélioration", a déclaré le PDG du groupe Jeff Immelt.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

Une étude réalisée pour le compte de l'Association internationale du transport aérien (IATA), et intitulée " Vision 2050 " souligne, qu'à cet horizon, le nombre de voyages effectués chaque année devrait être multiplié par six et passerait ainsi à 16 milliards. Dans le même temps, le transport aérien de marchandises devrait être multiplié par dix, avec 400 millions de tonnes de cargo par an. Les actuels majors du transport aérien risquent d'être supplantés par de nouveaux entrants, en provenance de Chine, d'Inde, du Brésil, de Russie ou du Mexique. Certains experts alertent sur le danger de disparition pesant sur Air France-KLM, Lufthansa et IAG. Les acteurs européens se rapprocheraient dans un mouvement défensif et ne seraient plus que deux ou trois grands groupes.

Communication - Medias

Signe des difficultés de la presse papier par rapport au support numérique : l'acquisition du Washington Post par le patron et fondateur d'Amazon pour 250 millions de dollars. C'est un fleuron de la presse américaine qui passe dans le giron d'un des grands gagnants de l'Internet. En 2012 le Washington Post a enregistré de mauvaises performances avec un chiffre d'affaires en recul de 7% et des pertes de 54 millions de dollars. Si les revenus de son site web progressent, ils ne permettent pas de compenser les pertes de l'édition papier. L'intérêt de cette opération pour Amazon pourrait être de fournir des contenus exclusifs dans le cadre du programme "premium", Amazon Prime, ou pour le Kindle. Autre opération qui souligne l'essor du numérique : la cession de sa presse papier par Axel Springer. Le premier groupe de presse allemand parachève ainsi sa réorientation stratégique vers le numérique.

Biens d'équipement

Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/