(AOF) - United Technologies (UTC) a publié des résultats en hausse au titre de son troisième trimestre clos fin septembre. Le bénéfice net du groupe industriel américain s'est établi à 1,43 milliard de dollars, en hausse de 1,2% par rapport à la même période un an plus tôt. Son bénéfice par action a crû de 1,39 à 1,57 dollar. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice est ressorti à 1,55 dollar par titre, soit un cent de plus que le consensus Reuters. Le chiffre d'affaires a, lui, gagné 2,8% à 15,46 milliards de dollars, en ligne avec les attentes des analystes. Les ventes ont été notamment portées par la hausse du chiffre d'affaires d'Otis, la marque d'ascenseurs appartenant au groupe, qui passe de 3,053 milliards de dollars à 3,188 milliards. Mais c'est surtout la division aérospatiale qui enregistre une forte hausse de son revenu, à 3,312 milliards de dollars contre 2,670 milliards à fin septembre 2012. " Nous avons enregistré une hausse des commandes sur la majorité de nos segments ce trimestre, et tablons toujours sur une accélération de la croissance organique d'ici à la fin de l'année ", a déclaré Louis Chenevert, PDG d'UTC. Au vu de ces bons résultats, le groupe a relevé la borne inférieure de sa prévision de bénéfice par action, passant de 6-6,15 dollars à 6,10-6,15 dollars. Il a cependant réduit sa prévision de chiffre d'affaires de 64 milliards à 63 milliards d'euros en raison de la faiblesse du marché aérospatial militaire et du rythme réduit de relèvement de l'économie en Europe. (E.B)
Biens d'équipement
Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/