(AOF) - Le spécialiste du e-commerce pour la high-tech LDLC a revu à la hausse son objectif de ventes pour 2013 à la faveur d'un deuxième trimestre dynamique et de perspectives qualifiées de " très favorables " pour les prochains mois. Il cible désormais un chiffre d'affaires de 240 millions d'euros contre 230 millions d'euros initialement. " Tous nos indicateurs d'activité sont au vert : fréquentation, croissance de la base clients, renforcement des partenariats et augmentation des ventes sur tous nos canaux de distribution. Cette capacité à générer de la croissance de façon pérenne valide une nouvelle fois notre position de leader du High Tech Online ", s'est félicité Olivier de la Clergerie, Directeur Général du groupe. Le chiffre d'affaires du second trimestre s'est élevé à 56,4 millions d'euros, en progression de 20%. En cumul, sur les 6 premiers mois, le chiffre d'affaires est ressorti à 106,7 millions d'euros, en hausse de 17,3%. " Toutes les activités du groupe, tant sur le grand public que sur les professionnels, sont au coeur de cette croissance ", a précisé LDLC.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/