(AOF) - NetBooster a publié un chiffre d'affaires en hausse de 5,8% à 29,3 millions d'euros au titre de son troisième trimestre. L'agence de marketing digitale dit avoir profité de ses contrats gagnés au troisième trimestre pour poursuivre le remplacement des portefeuilles clients moins rentables. Sur l'ensemble des neuf premiers mois de l'année, le revenu de NetBooster a crû de 2,6% à 91,4 millions d'euros, malgré le recul de 3,2% accusé au deuxième trimestre. La marge brute a, elle, atteint 8,2 millions d'euros entre juillet et septembre, stable sur un an, et 25,1 millions sur neuf mois (+1,6%). En termes de perspectives, le directeur général de NetBooster Tim Ringel estime que " Compte tenu du gain de nombreux clients au troisième trimestre et de la volonté de notre équipe de développer un portefeuille clients à plus forte valeur ajoutée, nous sommes pleinement confiants concernant l'évolution du marge brute et de la rentabilité en 2014. La réorganisation prend du temps, mais NetBooster est sur la bonne voie, ce qui se reflète déjà dans le travail réalisé aux côtés de nos clients et de nos partenaires. Je reste convaincu que les changements récents auront des retombées très positives en matière de résultats au cours des prochains trimestres. "
Communication - Medias
Signe des difficultés de la presse papier par rapport au support numérique : l'acquisition du Washington Post par le patron et fondateur d'Amazon pour 250 millions de dollars. C'est un fleuron de la presse américaine qui passe dans le giron d'un des grands gagnants de l'Internet. En 2012 le Washington Post a enregistré de mauvaises performances avec un chiffre d'affaires en recul de 7% et des pertes de 54 millions de dollars. Si les revenus de son site web progressent, ils ne permettent pas de compenser les pertes de l'édition papier. L'intérêt de cette opération pour Amazon pourrait être de fournir des contenus exclusifs dans le cadre du programme "premium", Amazon Prime, ou pour le Kindle. Autre opération qui souligne l'essor du numérique : la cession de sa presse papier par Axel Springer. Le premier groupe de presse allemand parachève ainsi sa réorientation stratégique vers le numérique. FTB/ACT/