BOURSORAMA en pertes au troisième trimestre

06/11/2013 - 09:37 - Option Finance

(AOF) - Boursorama a enregistré une perte nette (part du groupe) de 57,4 millions d'euros au troisième trimestre, à comparer avec un bénéfice net de 10 millions d'euros un an plus tôt. Fin octobre, la filiale de banque en ligne de la Société Générale avait précisé qu'elle accuserait une perte nette d'environ 57 millions d'euros sur cette période en raison d'une dépréciation exceptionnelle des écarts d'acquisition et autres actifs incorporels relatifs à Selftrade (Royaume-Uni) et OnVista (Allemagne). Le résultat brut d'exploitation a, lui, chuté de 62% à 6,1 millions d'euros. Boursorama souligne que son résultat brut d'exploitation 9 mois hors exceptionnels est en ligne avec sa prévision d'un repli compris entre 20 et 25% cette année. Le produit net bancaire s'est, lui, élevé à 49,6 millions d'euros, en hausse de 1%. "Le rebond des indices boursiers au cours de l'été a favorisé une meilleure performance de l'activité courtage : le nombre d'ordres traités augmente de +17 %", s'est félicitée la société. En France, le résultat brut d'exploitation est ressorti en recul de 13% à 13,9 millions d'euros et le résultat net part du groupe en baisse de 22 % (effet de la surtaxe de l'impôt sur les sociétés) à 8,2 millions d'euros. Les résultats ont été affectés par l'augmentation des charges d'exploitation à 25,4 millions d'euros (+14 %) en raison du niveau des dépenses marketing destinées à soutenir la conquête commerciale. Au cours du troisième trimestre 2013, l'accélération des ouvertures de comptes courant a permis d'établir un nouveau record à 21 064 (+64 %). Boursorama compte 476 402 clients en France à fin septembre 2013. Le produit net bancaire France s'est établi à 39,3 millions d'euros, en hausse de 2 %. Il a enfin atteint 24,1 millions d'euros (-6 %) au niveau de la banque, 13,1 millions d'euros (+21 %) pour le courtage et 2,1 millions d'euros (+13%) pour les revenus de l'activité portail Internet.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Les grandes banques françaises sont entrées dans l'ère de l'après-crise financière. Après avoir assaini leurs bilans et renforcé leurs structures financières, tous les établissements mettent au point désormais leurs stratégies pour les trois prochaines années. La prudence est de mise en tenant compte de la faible croissance en Europe et du nouveau contexte réglementaire. La priorité est toujours la réduction des coûts. Par exemple, dans le cadre de son plan à moyen terme 2014-2016, BNP Paribas a deux nouveaux objectifs : accélérer son développement dans la gestion d'actifs et renforcer ses positions en Allemagne. Pour les groupes mutualistes Crédit Agricole et BPCE, davantage tournés vers la France l'accent sera mis sur la banque de proximité, l'évolution des modes de distribution étant au coeur de leur stratégie. FTB/ACT/