ING surprend positivement au troisième trimestre

06/11/2013 - 11:31 - Option Finance

(AOF) - Le groupe de bancassurance ING a réalisé un résultat net positif au troisième trimestre, à la surprise des analystes. Sur cette période, le groupe a ainsi dégagé un bénéfice net de 101 millions d'euros, à comparer avec un bénéfice de 659 millions d'euros un an plus tôt et un consensus Reuters de -25 millions d'euros. Hors éléments exceptionnels et résultats des activités appelées à être cédées, le bénéfice (sous-jacent) a progressé de 5,6% à 891 millions d'euros. Par activités, la Banque a enregistré des profits sous-jacents avant impôts en recul de 0,6% à 1,103 milliard d'euros. La division Asssurances Asie-Europe a de son côté enregistré un bénéfice sous-jacent avant impôts de 136 millions, à comparer avec seulement +10 millions d'euros un an plus tôt. Quant aux autres activités d'assurance, elle ont essuyé une perte de 20 millions d'euros, contre un bénéfice de 6 millions d'euros au troisième trimestre 2012. Concernant sa solidité financière, ING annonce un ratio de fonds propres durs en hausse à 12,4% à fin septembre pour ses activités bancaires. "Selon un nouvel accord avec la Commission européenne, la restructuration totale d'ING sera désormais terminée avec deux ans d'avance, soit d'ici fin 2016", a précisé Ralph Hamers, directeur général d'ING. Le groupe de bancassurance, qui avait reçu un total de 10 milliards d'euros d'aides publiques lors de la crise financière, a par ailleurs confirmé le remboursement d'une tranche de 1,125 milliard d'euros à l'Etat néerlandais. Ralph Hamers a enfin précisé que les préparatifs en vue de l'introduction en Bourse de l'activité d'assurance avançaient bien. L'opération est prévue pour 2014.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Les grandes banques françaises sont entrées dans l'ère de l'après-crise financière. Après avoir assaini leurs bilans et renforcé leurs structures financières, tous les établissements mettent au point désormais leurs stratégies pour les trois prochaines années. La prudence est de mise en tenant compte de la faible croissance en Europe et du nouveau contexte réglementaire. La priorité est toujours la réduction des coûts. Par exemple, dans le cadre de son plan à moyen terme 2014-2016, BNP Paribas a deux nouveaux objectifs : accélérer son développement dans la gestion d'actifs et renforcer ses positions en Allemagne. Pour les groupes mutualistes Crédit Agricole et BPCE, davantage tournés vers la France l'accent sera mis sur la banque de proximité, l'évolution des modes de distribution étant au coeur de leur stratégie.

Finance - Assurance

Au mois de juillet le secteur français de l'assurance-vie s'est bien redressé avec une collecte nette (différence entre les cotisations et les prestations) de 1,9 milliard d'euros. Sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette s'est élevée à 9,6 milliards d'euros. L'assurance-vie française avait précédemment subi un mois de juin marqué par une décollecte de 300 millions d'euros et une année 2012 exécrable (avec une décollecte nette de 3,6 milliards d'euros). Elle a profité de la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (Livret A et LDD) et des livrets bancaires. En juillet la collecte nette du Livret A a chuté de 82% (sur un an), à 380 millions d'euros. Au niveau européen, Moody's constate que la majorité des plus grands assureurs européens ont réduit leur levier financier entre 2007 et 2012. Ils utilisent une partie de leur trésorerie excédentaire pour réduire leur endettement. Cette stratégie, plus conservatrice en termes de gestion du capital, résulte non seulement de l'incertitude économique en Europe continentale mais aussi de résultats inférieurs à leurs niveaux d'avant la crise. FTB/ACT/