(AOF) - Les marchés européens ont clôturé en légère baisse au terme d'une séance marquée par l'annonce par la Banque centrale européenne de l'abaissement de son principal taux directeur. Le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,14% à 4 280,99 points, après avoir touché après la décision de la BCE son plus haut niveau depuis fin août 2008, à 4 356,28 points. Le DAX a de son côté engrangé 0,49% vers 17h30. A contrario, le FTSE 100 a abandonné 0,72% après que la Banque d'Angleterre a laissé inchangé son principal taux. Aux Etats-Unis, la première estimation de croissance du PIB au troisième trimestre, très supérieure aux prévisions, à 2,8% contre 1,9% attendu par les économistes, ne suffisait pas à soutenir les indices. Le Dow Jones et le Nasdaq cédaient en effet 0,38% et 1,31% à 17h30. Les indices européens, qui avaient débuté en recul après une importante salve de publications majoritairement défavorables, n'ont donc bénéficié qu'un temps de la décision inattendue de la BCE. Contre tous les pronostics des économistes, celle-ci a en effet abaissé de 0,5 à 0,25% son taux de refinancement des banques, accroissant les facilités de crédit. L'institution monétaire de la zone euro espère ainsi envoyer un signal fort de soutien à l'économie en encourageant l'investissement pour stimuler la croissance de l'activité et du taux d'inflation. Cette dernière s'est repliée à 0,7% en octobre sur un an, loin des 2% visés par la BCE. L'effet de cette annonce s'est aussi fait sentir sur l'euro, la monnaie unique perdant 0,96% à 1,3386 dollar à la clôture. Du côté des valeurs, ArcelorMittal (+3,85%) et les bancaires comme Crédit Agricole (+4,03%) et Société Générale (+2,9%) ont été soutenues par leurs bonnes publications trimestrielles. A contrario, Legrand (-3,8%), CGG (-8,18%) et Havas (-3,45%) ont terminé en net repli après des données d'activité décevantes. (E.B)
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus. Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde. FTB/MAF/