(AOF) - Mr Bricolage a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 145,5 millions d'euros, en croissance de 4%. La chaîne de magasins de bricolage a précisé avoir bénéficié d'un marché plus favorable, surtout en juillet et août. Son activité a été dynamisée par la montée en puissance des ventes en ligne, qui ont atteint 4,6 millions d'euros sur cette période alors qu'elles étaient inexistantes, un an plus tôt. Les ventes des magasins intégrés ont en revanche reculé de 0,5% à 96 millions d'euros. Le chiffre d'affaires des services aux réseaux s'est, lui, élevé à 45 millions d'euros, en progression de 6,2%. Après remboursement du crédit syndiqué à hauteur de 7 millions d'euros et décaissement du paiement de l'acquisition du magasin de Coulommiers, intervenus au cours du troisième trimestre, l'endettement net du Groupe s'établit au 30 septembre 2013 à 130,5 millions d'euros contre 151,3 millions d'euros au 30 septembre 2012 (sur la base de chiffres non audités), soit un désendettement de 20,8 millions d'euros.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/