TELEPERFORMANCE : croissance organique de 7,7% des ventes au troisième trimestre

12/11/2013 - 18:34 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 587,3 millions d'euros, en hausse de 1,4%. Il s'est établi en progression de 7,7% à devises et périmètre constants. Le spécialiste des centres d'appels précise que l'évolution négative de certaines devises par rapport à l'euro (principalement le dollar américain, le real brésilien et le peso argentin) a pesé sur le chiffre d'affaires à hauteur de 37,3 millions d'euros sur le trimestre. Sur 9 mois, la croissance des ventes a, elle, atteint 8,2% à devises et périmètre constants. A propos de ses perspectives, le spécialiste des centres d'appels prévoit d'atteindre une croissance du chiffre d'affaires en 2013 supérieure ou égale à 7 % à données comparables, correspondant à la limite supérieure de l'objectif annuel initial, et une marge d'Ebita de 9,3 %, en hausse de 20 points de base par rapport à 2012. Le retour sur capitaux employés (ROCE) devrait être également en hausse par rapport à 2012. Teleperformance ajoute que les efforts de développement actuellement réalisés, tant en termes d'investissements qu'en termes de dépenses de formation concernant de nouveaux programmes, devraient conduire en 2014 à une croissance du chiffre d'affaires, à une amélioration de la marge d'EBITA et à une amélioration du ROCE.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des centres d'appels, numéro un en Europe, en contact avec 20 % de la population mondiale ; - Chiffre d'affaires équilibré entre l'Europe-Moyen-Orient-Afrique pour 29 %, les pays de langue anglaise-Asie-pacifique pour 39 % et les pays de langue espagnole-Amérique latine pour 31 % ; - Marché porteur avec seulement 25 % des centres de contacts externalisés par les entreprises dans le monde ; - Stratégie axée sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé (280 centres de contacts répartis dans une cinquantaine de pays) ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) ; - Expertise dans la gestion des ressources sociales, le groupe étant l'un des 150 plus grands employeurs au monde ; - Gains réguliers de parts de marché, notamment en Amérique latine ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile en France, aggravée par l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile (opérateur ne recourant pas aux centres d'appel et baisse d'activité pour les 3 autres, d'où la renégociation des contrats de sous-traitance) ; - Forte dépendance au secteur Télécom ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Pressions sur les prix de la part des clients en période de crise ; - Contexte devise moins favorable à court terme ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Pénalisation par les annonces de liste anti-démarchage ; - Développement de l'offre " platinum " (objectif à terme de 10 % du chiffre d'affaires, contre 2,5 % aujourd'hui) ; - Retombées de l'ouverture du " Customer Experience Lab ", centre de recherche basé à Lisbonne sur les attentes des consommateurs ; - Sensibilité au dollar, au peso philippin et au real brésilien ; - Objectif 2013 d'une hausse de 3 à 5 % du chiffre d'affaires et d'une amélioration de la marge opérationnelle vers 9,5 % ; - Poursuite de la croissance externe, notamment aux Etats-Unis ; - Passage de relais progressif à la tête du groupe, de Daniel Julien, actionnaire à hauteur de 1,2 %, à Paulo César Salles Vasques.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/