(AOF) - Les places européennes ont signé leur deuxième séance consécutive de repli, à la veille de l'audition devant le Sénat de Janet Yellen, future présidente de la Fed. Cette dernière pourrait fournir de nouveaux éléments quant à la politique monétaire de l'institution. Seule statistique macroéconomique notable dans la zone euro, la production industrielle en septembre a plus baissé que prévu. Sur le front des valeurs, les perspectives revues à la baisse de Solocal ont fait plonger le titre. Le CAC 40 et le FTSE Eurotop 100 ont cédé respectivement 0,56 et 0,59% à 4 239,94 et 2 606,12 points. Les publications se suivent et ne se ressemblent pas pour E.ON, dont le titre, longtemps orienté à la baisse, gagnait 2,26% à 13,80 euros peu avant la cloche à Francfort, soit la plus forte hausse du Dax (!) L'un des grands champions européens de l'énergie est pourtant confronté actuellement, à l'instar de GDF Suez, à une conjoncture défavorable en Europe. Combinée au manque de compétitivité de ses centrales au gaz et à l'essor des technologies renouvelables en Allemagne, la baisse des prix de l'électricité sur le Vieux Continent a amené le groupe à réduire sa prévision d'Ebitda annuel. E.ON table désormais sur une fourchette comprise entre 9,2 et 9,3 milliards d'euros. A Paris, Teleperformance a signé la troisième plus forte hausse du SBF 120, le titre progressant de 3,26% à 40,68 euros. Les ventes du spécialiste du suivi de clientèle ont augmenté de 1,4%, à 587,3 millions d'euros. Hors effet de périmètre et de change, elles ont crû de 7,7%. Les effets de devises, notamment du dollar, du peso argentin et du réal brésilien ont pénalisé le revenu à hauteur de 37,3 millions d'euros. Sur neuf mois, la croissance des ventes a par ailleurs atteint 8,2% à devises et périmètre constants. A contrario, l'action Solocal a dégringolé de 16,67% à 1,4 euro après la révision à la baisse de ses prévisions 2013. Le spécialiste de la communication locale vise désormais un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros et une marge brute opérationnelle proche de 420 millions. Il anticipait auparavant une décroissance de son revenu comprise entre 3% et 5% par rapport à 2012, soit entre 1,034 et 1,013 milliard d'euros, et une marge située entre 425 millions et 445 millions d'euros.
Seule statistique macroéconomique notable du jour, la production industrielle corrigée des variations saisonnières dans la zone euro a reculé de 0,5% sur un mois en septembre, relate Eurostat, l'office statistique de l'Union Européenne. Le consensus Reuters tablait sur un repli de 0,3%. Elle a en revanche progressé de 1,1% entre septembre 2012 et septembre 2013. Vers 17h30, l'euro est stable face au dollar à 1,3432. FTB/MAF/5