(AOF) - Bongrain a réalisé au troisième trimestre 2013 un chiffre d'affaires de 1,0485 milliard d'euros, en hausse de 7%. L'ensemble des activités a connu un troisième trimestre satisfaisant avec une performance commerciale supérieure à celle constatée au premier semestre. La croissance du chiffre d'affaires de la branche Produits Fromagers s'est accélérée au troisième trimestre grâce à un effet prix positif. Celui-ci reste néanmoins insuffisant sur plusieurs marchés pour compenser la hausse du prix du lait. Les volumes sont globalement en croissance, mais avec de fortes disparités selon les marchés. Les activités Autres Produits Laitiers présentent une croissance satisfaisante des volumes vendus. Cette croissance est "complétée" par un effet prix favorable lié au bon niveau des cotations mondiales des produits industriels. Bongrain a indiqué que sa structure financière n'avait pas connu d'évolution particulière par rapport à celle du 30 juin dernier. Le bilan de fin d'année 2013 prendra en compte le partenariat avec la Coopérative Terra Lacta, qui a pris effet au 1er octobre, ainsi que la conséquence de l'accroissement des cotations mondiales des produits industriels dans le besoin en fonds de roulement. Les équilibres financiers resteront cependant parfaitement maîtrisés, a précisé le groupe. "En dehors des efforts permanents portant sur le développement du groupe, toutes les équipes sont focalisées sur la défense des marges face à l'accroissement du prix du lait", a souligné Bongrain.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/