INGENICO conforte sa position de numéro un en Amérique latine

19/11/2013 - 08:21 - Option Finance

(AOF) - Ingenico conserve son " leadership " sur le marché latino-américain avec près de 40% de parts de marché sur les terminaux en 2012, selon le rapport Nilson. " Ces résultats sont liés aux performances solides réalisées par Ingenico au Brésil, soutenues par les autres pays de la région, qui occupent chaque année une part de plus en plus importante du résultat global ", a précisé le spécialiste des transactions sécurisées. Dans cette région en pleine croissance, Ingenico a vendu plus de 1,3 million de terminaux en 2012. La société y dispose d'un portefeuille complet de produits et solutions, allant des terminaux de comptoir aux solutions de paiement mobiles et sans fil. Après s'être focalisée sur le marché des paiements électroniques, la société vise dorénavant d'autres marchés verticaux, tels que le secteur institutionnel, l'identité électronique et la santé. " Nous sommes fiers que la position de leader mondial d'Ingenico se reflète également en Amérique latine. C'est le résultat de notre portefeuille de produits de premier ordre, et surtout, de l'engagement sans faille de nos 250 professionnels, qui accompagnent certains des clients les plus importants du groupe : Cielo, Rede, GetNet, Elavon et Global Payments ", a déclaré Marcus Vendr[-93]£scolo, Directeur marketing pour Ingenico Amérique latine.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (42 % des ventes), Amérique latine (18 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient) pour 7 %, les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Marché en croissance structurelle forte : poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV, forte croissance de secteurs en devenir (commerce mobile sécurisé, identité électronique), équipement rapide des pays émergents ; - Difficultés de Verifone, principal concurrent du groupe, qui a cependant remporté le contrat SNCF ; - Excellents résultats semestriels 2013 avec une hausse de 21 % des ventes et de 41 % du bénéfice net ; - Incursion progressive dans les services de paiement, activité plus margée, par croissance interne et externe (Xiring, TNET et, début 2013, Ogone, spécialisé dans le paiement par internet...) ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Retombée dès 2013 des investissements réalisés l'année précédente : pénétration de l'Indonésie et de la Russie par rachats de distributeurs locaux, référencements aux Etats-Unis auprès de 8 des 10 premiers distributeurs,diversification hors Brésil en Amérique latine ; - Situation financière saine ; - Volonté d'offrir une politique de distribution attrayante avec un payout de 35 % en 2016.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisé en Bourse ; - Nécessité de " nettoyer " le portefeuille de clients de la filiale allemande Easycash ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur.

Comment suivre la valeur

- Valeur dollar ; - Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, visant des revenus supérieurs à 1,8 MdEUR et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis durant le second semestre 2013 ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une croissance organique supérieure à 8 % et d'une marge opérationnelle supérieure à 19 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/