KERING : création d'une joint-venture pour développer la marque Tomas Maier

19/11/2013 - 09:27 - Option Finance

(AOF) - Kering et Tomas Maier ont annoncé la mise en place d'une joint-venture pour développer conjointement la marque Tomas Maier. Tomas Maier demeure Directeur de la Création de la maison Bottega Veneta, fonction qu'il occupe depuis 2001. Fondateur et Directeur de la Création de la marque, il a commenté : " Je suis ravi d'ouvrir ce nouveau chapitre pour la marque Tomas Maier, en parallèle de mes fonctions au sein de Bottega Veneta. Je ne pouvais pas imaginer de meilleur partenaire que Kering pour la marque ". " Nous parlons le même langage et nous voyons les choses de la même manière quant à la façon de mener vers de nouveaux sommets cette entreprise que nous avons créée il y quinze ans, " a-t-il ajouté.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions, d'une part le luxe porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, d'autre part le " Sport & Lifestile ", avec Puma ; - Diminution du poids de l'Europe dans le chiffre d'affaires (30 %), au profit de l'Asie-Pacifique (25 %), de l'Amérique du nord (20 %) et du Japon (12 %) ; - Après l'introduction en Bourse de la Fnac en juin 2013, Kering est devenu un groupe " pure player " du luxe et de l'équipement de la personne, ayant perdu sa décote de conglomérat ; - Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes (Gucci, Puma...) renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni...) ; - Bonne implantation de Gucci (67% du CA du pôle luxe) dans les pays émergents et taux de notoriété spontanée très élevé et forte croissance de Bottega Veneta ; - Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe, par exemple dans l'équipement pour l'homme, représenté par Brioni aujourd'hui.

Les points faibles de la valeur

- Difficultés de Puma, la filiale allemande à 83 % spécialisée dans le sport, dont les ventes baisseront en 2013 ; - Interrogations sur la stratégie d'YSL, dont la marge opérationnelle reste faible par rapport à celle de Gucci ou Bottega Veneta ; - Valeur chère, à ses plus hauts depuis douze ans.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ; - Stratégie de développement de Puma que mènera la future équipe de direction, en place depuis le printemps 2013 ; - Croissance de la ligne joaillerie, renforcée par l'achat de l'italien Pomellato en avril 2013, après celui du chinois Queelin en décembre 2012 ; - Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ; - Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/