INGENICO reçoit la certification ATEX pour ses terminaux sans fil

20/11/2013 - 12:45 - Option Finance

(AOF) - Ingenico a annoncé ce mercredi avoir obtenu la certification ATEX (ATmosphères EXplosives) pour sa gamme de terminaux de paiement sans fil permettant de faciliter et de sécuriser les paiements dans les environnements à risque, caractérisés par la présence de gaz inflammables. Cette technologie du spécialiste des solutions de paiement s'adresse particulièrement aux stations services. Avec la certification ATEX, Ingenico offre désormais les avantages de la mobilité aux acteurs du secteur des carburants. En s'appuyant sur le haut niveau de sécurité, la taille réduite et les capacités de communication multiples de ses terminaux, le Groupe entend optimiser l'expérience des clients dans les stations-service, en particulier dans les marchés émergents tels que l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Amérique latine ou l'Asie. " Cette certification ATEX est une étape importante dans notre stratégie de développement sur le marché des carburants. Elle vient appuyer notre capacité à déployer des solutions mobiles sécurisées dans des environnements contraints, notamment ceux où du gaz et des carburants sont stockés. Nos clients et partenaires du marché des carburants peuvent désormais bénéficier de nos solutions innovantes, ultra-mobiles et sécurisées " a déclaré Guillaume Pascal, VP de la Gestion produits et solutions monde et du Marketing chez Ingenico.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des terminaux de paiement sécurisés, opérant en Europe (42 % des ventes), Amérique latine (18 %), Asie-Pacifique (17 %), le reste du monde (Balkans, Turquie, Afrique, Moyen-Orient) pour 7 %, les opérations centrales étant implantées en France (8 %) ; - Marché en croissance structurelle forte : poursuite de la migration vers la nouvelle norme de carte à puce EMV, forte croissance de secteurs en devenir (commerce mobile sécurisé, identité électronique), équipement rapide des pays émergents ; - Difficultés de Verifone, principal concurrent du groupe, qui a cependant remporté le contrat SNCF ; - Excellents résultats semestriels 2013 avec une hausse de 21 % des ventes et de 41 % du bénéfice net ; - Incursion progressive dans les services de paiement, activité plus margée, par croissance interne et externe (Xiring, TNET et, début 2013, Ogone, spécialisé dans le paiement par internet...) ; - Forte capacité d'innovation, notamment dans le haut de gamme de technologies de paiement sans contact autour de Roam Data (NFC) ; - Retombée dès 2013 des investissements réalisés l'année précédente : pénétration de l'Indonésie et de la Russie par rachats de distributeurs locaux, référencements aux Etats-Unis auprès de 8 des 10 premiers distributeurs,diversification hors Brésil en Amérique latine ; - Situation financière saine ; - Volonté d'offrir une politique de distribution attrayante avec un payout de 35 % en 2016.

Les points faibles de la valeur

- Solidité du " business model " correctement valorisé en Bourse ; - Nécessité de " nettoyer " le portefeuille de clients de la filiale allemande Easycash ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Emergence d'autres technologies de paiement sans contact à partir d'un mobile (Square/Starbuck) ; - Relative cherté de la valeur.

Comment suivre la valeur

- Valeur dollar ; - Sensibilité boursière aux déclarations de son concurrent américain Verifone ; - Ambition 2013-2016 : stratégie d'offre de services de paiement multicanaux, en s'appuyant sur Ogone, visant des revenus supérieurs à 1,8 MdEUR et une marge opérationnelle supérieure à 20 % ; - Retombées des investissements de promotion de l'offre multicanal Easycash-Ogone-Axis durant le second semestre 2013 ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une croissance organique supérieure à 8 % et d'une marge opérationnelle supérieure à 19 % ; - Caractère relativement spéculatif renforcé par le retrait partiel du capital de Safran, dont la position a été réduite de moitié, début 2013, à 10,2 % du capital et 17 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/