(AOF) - Staples a publié des résultats en demi-teinte au titre de son troisième trimestre d'exercice clos le 2 novembre. Son bénéfice net part du groupe est ressorti en forte hausse, à 135,23 millions de dollars alors que le fabricant de fournitures de bureau avait accusé une perte de 596,25 millions de dollars un an plus tôt. Le bénéfice par action a, lui, atteint 21 cents. Hors éléments exceptionnels, il s'est élevé à 42 cents en ligne avec les attentes. Le résultat opérationnel s'est établi à 366,6 millions de dollars contre une perte opérationnelle de 357,15 millions de dollars fin octobre 2012. Les ventes ont, elles, cédé 3,8% à 6,11 milliards de dollars. Les analystes attendaient 6,18 milliards. La marge brute s'est légèrement réduite de 27,5 à 27,1% du chiffre d'affaires. Le groupe dit avoir été pénalisé par une faible demande alors que se poursuit son plan d'économie. Staples a fermé plusieurs magasins en Europe et en Amérique du Nord afin d'accélérer sa restructuration. En outre, il a réitéré ses prévisions annuelles, à savoir un bénéfice par action compris entre 1,21 et 1,25 dollar, ainsi qu'une réduction de ses ventes inférieure à 5%.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/