BOEING : les malheurs du "Dreamliner", suite

25/11/2013 - 14:49 - Option Finance

(AOF) - S'il ne s'agit pas d'une série noire, cela y ressemble tout de même fortement. L'appareil trouve encore preneur, comme en a témoigné le dernier Salon aéronautique de Dubaï, avec une commande rassérénante d'Etihad Airways, et n'a jusqu'ici fait l'objet d'aucun accident mortel, mais Boeing vient d'aviser les compagnies aériennes d'un risque de givrage des moteurs GE du "Dreamliner". Un nouveau coup dur pour l'avionneur de Seattle, qui fait suite à une immobilisation de trois mois en début d'année en raison de graves défaillances sur les batteries lithium-ion et à d'innombrables incidents. Les Boeing 787 pourvus de moteurs Rolls-Royce Trent 1000 ne sont pas concernés, mais Japan Airlines n'en est pas moins concerné au premier chef. Alors que ce problème a déjà entraîné une diminution temporaire des performances du moteur, la compagnie nippone a décidé de remplacer ses "Dreamliners" par d'autres appareils sur deux de ses vols. 

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

Une étude réalisée pour le compte de l'Association internationale du transport aérien (IATA), et intitulée " Vision 2050 " souligne, qu'à cet horizon, le nombre de voyages effectués chaque année devrait être multiplié par six et passerait ainsi à 16 milliards. Dans le même temps, le transport aérien de marchandises devrait être multiplié par dix, avec 400 millions de tonnes de cargo par an. Les actuels majors du transport aérien risquent d'être supplantés par de nouveaux entrants, en provenance de Chine, d'Inde, du Brésil, de Russie ou du Mexique. Certains experts alertent sur le danger de disparition pesant sur Air France-KLM, Lufthansa et IAG. Les acteurs européens se rapprocheraient dans un mouvement défensif et ne seraient plus que deux ou trois grands groupes.

Aéronautique - Défense

La Commission Européenne a mis en place un plan de soutien de 4 milliards d'euros pour le secteur aéronautique d'ici 2020, pour lui permettre de développer le futur avion " vert ". L'objectif est de poursuivre les efforts dans le cadre du plan " Clean Sky ", pour réduire de moitié les émissions de CO2 du transport aérien d'ici à 2020. Lancé en 2008, avec un budget initial de 1,6 milliard sur sept ans, ce plan aurait déjà permis d'atteindre un tiers de l'objectif. La mise au point des prochaines générations d'avions et d'hélicoptères à l'horizon 2030 est également en ligne de mire. Les petites et moyennes entreprises de l'aéronautique ainsi que les instituts de recherche universitaire bénéficieront pour près d'un tiers des subventions européennes. FTB/ACT/